President’s Message  Le mot de la présidente Why veterinary school accreditation matters L’importance de l’agrément des écoles de médecine vétérinaire

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lthough I have been a CVMA member for my entire professional life, I wasn’t aware of veterinary school accreditation until I became a CVMA council member and liaison to the National Examining Board (NEB). The CVMA is involved at an international level in many areas of veterinary medicine; veterinary school accreditation is but one. When I was asked to speak on this topic at a recent provincial association meeting, I realized that many of our members aren’t aware of CVMA’s role in school accreditation. The CVMA, through the NEB, has been involved with the Council of Education (COE) of the American Veterinary Medical Association (AVMA) almost since the Council started; the CVMA representative on COE is a full voting member. The COE is the committee of the AVMA responsible for conducting accreditation visits to veterinary schools that apply for COE accreditation. There is a CVMA representative on all COE veterinary college accreditation visits with a greater CVMA presence on the visits to Canadian schools. The advantages of being a graduate from a COE-accredited veterinary school in the United States and Canada are eligibility for licensure in the US and Canada and an assurance that equivalent standards were used by these accredited schools to measure Day One Competencies of their graduates; the competencies a new veterinary graduate is expected to have on the day of graduation. There are variations in some jurisdictions in the United States, but the overall testing requirements for general licensure in Canada and the US are as follows: To acquire a general license, a veterinarian who is a graduate of a COE/AVMA/ CVMA accredited school must apply to a licensing body, show proof of graduation, meet language requirements, pay appropriate fees, pass the North American Veterinary Licensing Examination (NAVLE) and any other local jurisprudence examinations or meet continuing education (CE) requirements. The route to licensing is more direct for these individuals than for veterinary graduates from non-accredited veterinary schools.

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ême si j’ai été membre de l’ACMV pendant toute ma vie professionnelle, je n’étais pas au courant de l’agrément des écoles de médecine vétérinaire jusqu’à ce que je devienne membre du Conseil de l’ACMV et agente de liaison auprès du Bureau national des examinateurs (BNE). L’ACMV œuvre au niveau international dans de nombreux domaines de la médecine vétérinaire et l’agrément des écoles de médecine vétérinaire figure parmi l’un d’eux. Lorsqu’on m’a demandé de parler de ce sujet lors de la réunion d’une association provinciale, j’ai réalisé que beaucoup de nos membres ne connaissaient pas le rôle de l’ACMV dans l’agrément des écoles. L’ACMV, par l’entremise du BNE, travaille avec le Council of Education (COE) de l’American Veterinary Medical Association (AVMA) presque depuis la création du COE et le représentant de l’ACMV auprès du COE est un membre votant à part entière. Le COE est le comité de l’AVMA qui est responsable de la réalisation des inspections dans les écoles de médecine vétérinaire qui présentent une demande d’agrément auprès du COE. Un représentant de l’ACMV assiste à toutes les inspections des collèges de médecine vétérinaire et la présence de l’ACMV est plus importante lors des inspections réalisées dans les écoles canadiennes. Parmi les avantages de l’obtention d’un diplôme dans une école de médecine vétérinaire agréée par le COE aux États-Unis et au Canada, citons l’admissibilité à l’obtention d’un permis d’exercice aux États-Unis et au Canada, l’assurance que des normes équivalentes ont été utilisées par ces écoles agréées afin d’évaluer les compétences de la première journée de travail de leurs diplômés, c’est-à-dire celles que les nouveaux diplômés en médecine vétérinaire doivent posséder le jour de l’obtention du diplôme. Il existe des variations dans certains territoires aux États-Unis, mais les exigences générales de l’évaluation pour l’obtention d’un permis général au Canada et aux États-Unis sont les suivantes : pour obtenir un permis d’exercice, un vétérinaire qui est diplômé d’une école agréée par le COE/AVMA/

Use of this article is limited to a single copy for personal study. Anyone interested in obtaining reprints should contact the CVMA office ([email protected]) for additional copies or permission to use this material elsewhere. L’usage du présent article se limite à un seul exemplaire pour étude personnelle. Les personnes intéressées à se procurer des ­réimpressions devraient communiquer avec le bureau de l’ACMV ([email protected]) pour obtenir des exemplaires additionnels ou la permission d’utiliser cet article ailleurs. CVJ / VOL 57 / MARCH 2016

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LE M OT D E L A P R É S I D E N T E

There is great variation in the quality of veterinary colleges around the world and most international veterinary schools are not COE/AVMA/CVMA accredited. Graduates from these schools must go through a process developed by the NEB and the Educational Commission for Foreign Veterinary Graduates (ECFVG) of the AVMA. Graduates of non-accredited schools must go through all the steps taken by the accredited graduates but must also complete the Basic Clinical Science Exam (BCSE) and the Clinical Proficiency Exam (CPE). This is to ensure that these graduates have the competencies equivalent to those of a new graduate of an accredited school. The description of the testing process for non-accredited graduates can be found on the NEB section of the CVMA website (www.canadianveterinarians. net/resources/examining-board-summary). The world is becoming a smaller place and meetings of veterinary school accrediting bodies from around the world occur on a regular basis. I was the CVMA’s representative at the last meeting of this International Accreditors Working Group (IAWG) in London, England in 2014; I attended the meeting in Melbourne, Australia in February 2016. In 2014, attendees represented a large part of the world including Europe, North America, South Africa, Australia, and New Zealand. All accreditors seemed to be looking for the same result — a competent new graduate; however, each accreditor had a slightly different approach to this goal. I don’t know if all accrediting bodies will ever reach agreement but the fact that this conversation is still happening is a step in that direction. There are several schools in the world that choose to be accredited by a number of accrediting bodies to give their graduates more mobility for licensure. Veterinary schools trying to achieve accreditation standards help to raise the level of veterinary education worldwide. There may be a tendency to believe that these national and international veterinary issues don’t affect Canadian veterinarians in day-to-day practice. They do in that this is one way we maintain the high standards of veterinary medicine in Canada. When a fellow veterinarian asks, “Why is a CVMA membership worth it to me?” veterinary school accreditation is an aspect that is hard to put a dollar value on. But it is one of the most important reasons for being a member of the CVMA. The CVMA’s role in accreditation is the result of many years of work and input; accreditation discussions take place between countries and/or continents and Canada’s veterinarians must be represented at a national level. Ours is a small profession and working together is a must in order to continue to maintain the high level of standards we have in veterinary medicine in Canada. Discussions will continue at national and international levels; make sure your voice is heard and be part of the contribution the CVMA is making to the veterinary profession as a whole.

Nicole Gallant

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ACMV doit présenter une demande auprès d’un organisme de réglementation, fournir la preuve d’obtention du diplôme, satisfaire aux exigences linguistiques, payer les droits appropriés, réussir l’Examen nord-américain d’agrément en médecine vétérinaire (NAVLE) ainsi que tous les autres examens locaux de jurisprudence ou satisfaire aux exigences de formation continue. La voie pour l’obtention du permis est plus directe pour ces personnes que pour les diplômés de programmes des écoles de médecine vétérinaire non agréées. Il y a des écarts importants au niveau de la qualité des écoles de médecine vétérinaire dans le monde et la plupart des écoles de médecine vétérinaire internationales ne sont pas agréées par le COE/AVMA/ACMV. Les diplômés de ces écoles doivent se soumettre à un processus élaboré par le BNE et l’Educational Commission for Foreign Veterinary Graduates (ECFVG) de l’AVMA. Les diplômés des écoles non agréées doivent franchir toutes les étapes accomplies par les diplômés d’écoles agréées, mais ils doivent aussi réussir l’Examen de sciences cliniques et de base (ESCB) et l’Examen de compétences cliniques (ECC). Cette démarche vise à assurer que ces diplômés possèdent des compétences équivalentes à celles d’un diplômé d’une école agréée. On peut consulter la description du processus d’examens pour les diplômés d’écoles non agréées dans la section du BNE du site Web de l’ACMV (www.veterinairesaucanada.net/ resources/examining-board-summary). Le monde rétrécit de plus en plus et des réunions des organes d’agrément des écoles de médecine vétérinaire ont lieu sur une base régulière. En 2014, j’étais la représentante de l’ACMV à la dernière réunion de l’International Accreditors Working Group (IAWG) à Londres, en Angleterre. J’ai assisté à la réunion qui a eu lieu en février 2016 à Melbourne, en Australie. En 2014, les délégués représentaient une grande partie des pays du monde et provenaient de l’Europe, de l’Amérique du Nord, de l’Afrique du Sud, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Tous les organes d’agrément semblaient rechercher le même résultat : des diplômés compétents. Cependant, chaque organisme d’agrément adoptait une approche légèrement différente pour atteindre ce but. Je ne sais pas si tous les organismes d’agrément réussiront à conclure une entente, mais le dialogue en soi représente un pas dans cette direction. Par ailleurs, il y a certaines écoles dans le monde qui choisissent d’être agréées par plusieurs organismes d’agrément afin de donner à leurs diplômés plus de mobilité pour l’obtention du permis. Le travail des écoles de médecine vétérinaire en vue de l’atteinte des normes d’agrément contribue à rehausser le niveau de l’enseignement de la médecine vétérinaire partout dans le monde. On pourrait avoir tendance à croire que ces enjeux vétérinaires nationaux et internationaux n’affectent pas les médecins vétérinaires canadiens dans leur pratique quotidienne. Leur impact se fait pourtant ressentir car c’est la façon dont nous préservons les normes élevées de la médecine vétérinaire au Canada. Lorsqu’un collègue vétérinaire demande : «Pourquoi l’adhésion à l’ACMV en vaut-elle la peine?», l’agrément des écoles de médecine vétérinaire est un aspect qui est difficile à quantifier financièrement. Mais c’est l’une des plus importantes raisons d’être membre de l’ACMV. Le rôle de l’ACMV dans CVJ / VOL 57 / MARCH 2016

LE M OT D E L A P R É S I D E N T E

l’agrément est le résultat de nombreuses années de travail et de contributions. Les discussions sur l’agrément se déroulent entre les pays et/ou les continents et les vétérinaires du Canada doivent être représentés à un niveau national. Notre profession est petite et nous devons travailler ensemble pour continuer de maintenir les normes élevées que nous possédons en médecine vétérinaire au Canada. Les discussions se poursuivront à un niveau national et international. Assurons-nous de faire entendre notre voix et de faire partie de l’apport de l’ACMV à la profession vétérinaire en général. ■ Nicole Gallant

Why veterinary school accreditation matters.

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