President’s Message  Le mot de la présidente Why it matters L’importance de l’adhésion

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ast week I heard about the British Columbia Ministry of Agriculture adopting a regulation under the Prevention of Cruelty to Animals Act. It recognized the Canadian Veterinary Medical Association (CVMA) Codes of Practice for cattery and kennel operations as generally accepted management practices for cat and dog breeders. This made me proud that all the work done by the CVMA’s Animal Welfare Committee and others was making a difference and contributing to animal welfare in British Columbia. I also thought about the debate about cosmetic surgery and how the CVMA’s cosmetic surgery position statement was used by many provinces over the last decade as a guide in cosmetic surgery legislation. The huge amount of high-quality work done by CVMA volunteer committees benefits the whole profession. That is the raison d’être of the work done by a national association and it is wonderful to see it appreciated and used as a basis for provincial legislative changes. I think of what it has been like for me to represent the CVMA internationally this year; I was proud to do so, and I thank Canadian veterinarians for the opportunity. However, when I had to report that we have (only) about 55% of veterinarians in Canada as CVMA members, it didn’t sound very impressive. I am not sure what the difference is in the culture of veterinary medicine in Canada versus the United States where their national association membership is over 80%. I have been pondering reasons for our poor percentage and wondering what can be done. As a practitioner over the past 33 years, I initially had a limited view of CVMA activities even though I had been a member since graduation. This changed when I joined CVMA Council and realized the many things our national organization does for us. I have to admit that as a busy practitioner I read some of what CVMA sent me but really just saw the big picture after becoming a member of council.

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ai pris connaissance, la semaine dernière, de l’adoption d’un règlement par le ministère de l’Agriculture de la Colombie-Britannique en vertu de la Loi sur la prévention de la cruauté envers les animaux (Prevention of Cruelty to Animals Act). Ce règlement reconnaît les Codes de pratiques à l’intention des chatteries et des chenils du Canada de l’Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) comme des guides pour les pratiques de gestion généralement acceptées pour les éleveurs de chats et de chiens. Cette constatation a suscité chez moi un grand sentiment de fierté en raison de l’impact favorable du travail réalisé par le Comité sur le bien-être animal de l’ACMV et les autres personnes concernées sur le bien-être animal en Colombie-Britannique. J’ai aussi songé au débat sur la chirurgie esthétique et à la façon dont l’énoncé de position de l’ACMV sur la chirurgie esthétique avait été utilisé par beaucoup de provinces au fil des dix dernières années comme guide pour l’élaboration de lois sur la chirurgie esthétique. L’énorme quantité de travail de grande qualité réalisé par les comités bénévoles de l’ACMV profite à l’ensemble de la profession. C’est, en fait, la raison d’être du travail d’une association nationale et il est merveilleux de voir qu’il est apprécié et qu’il sert de fondement aux modifications législatives provinciales. Par ailleurs, je pense à ma représentation de l’ACMV à l’échelle internationale cette année. J’ai été fière d’accomplir cette tâche et je remercie les vétérinaires de cette occasion qui m’a été offerte. Cependant, lorsque je devais signaler que (seulement) environ 55 % des vétérinaires du Canada étaient membres de l’ACMV, cela ne me semblait pas très impressionnant. Je ne sais pas quelle est la différence culturelle entre le Canada et les États-Unis qui justifie le fait que l’adhésion à leur association nationale s’établit à plus de 80 %. J’ai réfléchi aux raisons de notre faible pourcentage et à ce que nous pouvons faire pour rectifier la situation.

Use of this article is limited to a single copy for personal study. Anyone interested in obtaining reprints should contact the CVMA office ([email protected]) for additional copies or permission to use this material elsewhere. L’usage du présent article se limite à un seul exemplaire pour étude personnelle. Les personnes intéressées à se procurer des ­réimpressions devraient communiquer avec le bureau de l’ACMV ([email protected]) pour obtenir des exemplaires additionnels ou la permission d’utiliser cet article ailleurs. CVJ / VOL 57 / MAY 2016

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LE M OT D E L A P R É S I D E N T E

The value of our national Association was recently highlighted for me as I read the book, “One Voice,” about the formation of the CVMA; it can be downloaded from our website (www.canadianveterinarians.net). I learned what a struggle it had been for those early Canadian veterinarians to start the Association. I also realized how fortunate we are to be a selfregulated profession (through our provincial licensing bodies) and to have provincial self-interest associations, as well as a national Association looking out for our interests. So why do we not have more members in the CVMA? I suspect it is both the cost and the challenge of freeing up time from our busy lives to volunteer or even just pay attention to Association news. Many of us aren’t aware of the work being done, and even if we are, why be a member if the work is done for us anyway? It is my hope that we will instead take the view that we need to promote our Association. We need to brag about what we do and our strong reputation in the international veterinary community! We also need to remind ourselves that progressive things like developing kennel and cattery codes

Je suis praticienne depuis 33 ans, mais j’avais, au début de ma carrière, une perspective limitée des activités de l’ACMV, même si j’étais membre de l’Association depuis la fin de mes études. Cette situation a changé lorsque je suis devenue membre du Conseil de l’ACMV et que j’ai constaté le travail important réalisé par notre association nationale en notre nom. Je dois admettre que, en tant que praticienne à l’horaire chargé, je lisais une partie du matériel que m’acheminait l’ACMV, mais que ce n’est qu’après ma participation au Conseil que j’ai vraiment pris conscience de l’ampleur de ses activités. En lisant récemment le livre «One Voice», qui porte sur la création de l’ACMV, j’ai constaté l’importance de notre association nationale. On peut télécharger l’ouvrage sur notre site Web (www.veterinairesaucanada.net). J’ai appris combien il a été difficile pour ces pionniers vétérinaires de fonder notre association. J’ai aussi réalisé à quel point nous sommes fortunés d’être une profession autoréglementée (par nos organismes de réglementation provinciaux) et de posséder des associations provinciales qui veillent à la défense de nos intérêts ainsi qu’une association nationale protégeant la profession. Alors pourquoi n’avons-nous pas plus de membres dans l’ACMV? Je crois que c’est probablement le coût et la difficulté de trouver le temps dans nos horaires chargés pour faire du bénévolat ou même lire les nouvelles de l’Association. Beaucoup d’entre nous ne connaissons pas le travail qui est réalisé, et même si nous sommes au courant, pourquoi devenir membre si

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don’t just happen. Much work and cost go into such things! While CVMA committees are made up of volunteers there are still travel and accommodation costs that need to be covered by the CVMA and membership dues are a major source of the Association’s revenue. Those of us who recognize how important it is to have a national Association should encourage our colleagues to become members and volunteer their energy and time. The only way to ensure that your voice is heard and that the CVMA represents that voice is to get involved! I certainly got re-energized about the veterinary profession during my years on CVMA Council. If you aren’t already a CVMA member, please join us. If you are a member, please consider volunteering your time and energy for our collective good. Let’s be champions for the profession and continue to have a strong national and international voice!



Nicole Gallant

quelqu’un fait déjà le travail pour nous? J’espère que nous nous rallierons plutôt au concept que nous devons promouvoir notre association. Nous devons faire valoir notre travail et notre solide réputation au sein de la collectivité vétérinaire internationale! Nous devons aussi nous rappeler que des projets importants, comme l’élaboration des codes de pratiques pour les chenils et les chatteries, ne se réaliseront pas d’eux-mêmes et qu’il faut y investir du temps et de l’argent! Même si les comités de l’ACMV se composent de bénévoles, l’ACMV doit toujours financer le coût des déplacements et de l’hébergement et les cotisations représentent une source importante de revenus pour l’Association. Ceux d’entre nous qui reconnaissent l’importance de notre association devraient encourager nos collègues à devenir membre et à donner de leur énergie et de leur temps. L’engagement est la seule façon de faire entendre votre voix et de veiller à ce que l’ACMV représente cette voix! J’ajouterais que mes années au sein du Conseil de l’ACMV ont certainement redynamisé mon enthousiasme envers la profession vétérinaire. Si vous n’êtes pas déjà membre de l’ACMV, veuillez vous joindre à nous. Si vous êtes déjà membre, veuillez envisager le don de votre temps et de votre énergie pour le bien collectif. Poursuivons notre rôle de champion de la profession et continuons d’avoir une voix forte à l’échelle nationale et internationale! ■ Nicole Gallant

CVJ / VOL 57 / MAY 2016

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