President’s Message  Le mot de la présidente “What is in it for me?” «Qu’est-ce que ça me rapporte?»

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s I look back, it is difficult to believe that I have been on the CVMA Council for 8 years. Over that time, I have had much time to think about why it is important that we belong to a national veterinary association. As a private, mixed-animal practitioner since 1983, I must admit that in the earlier years of my career, I was somewhat oblivious to what my associations were doing for me — it was where I obtained my license and continuing education but I was not conscious of all the other aspects of my associations’ work. As I became involved first at a provincial and then at a national level, I became more aware of the importance of the work being done by our associations at the local, national and international levels. Our profession is a small one and working together, in my opinion, is the most efficient way to promote veterinary medicine; who better to speak on behalf of veterinarians and the issues that arise within our profession, than veterinarians. Unfortunately, most of the main reasons for belonging to a national association are relatively intangible, such as government lobbying, veterinary school accreditation, discussions on labor mobility to name but a few. Whenever the Canadian Veterinary Medical Association (CVMA) participates in any issue it is on behalf of all veterinarians in Canada whether they are members of the CVMA or not. Although there are regional concerns that have a greater impact on certain provinces, as a profession, we all face similar problems. It is important that we work together on these issues to provide the best solutions for everyone. It is somewhat difficult to answer the question “What is in it for me?” in direct dollars and cents when we talk about the work of our associations. Increasingly, however, national and international matters are affecting us in our day-to-day practices whether we are in private practice, industry, government, or in a University setting. There are many concerns that lend themselves to a national viewpoint and, from my perspective, we all should participate in this discussion.

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n jetant un regard sur le passé, j’ai peine à croire que je siège au Conseil de l’ACMV depuis huit ans. Pendant ce temps, j’ai eu le temps de réfléchir sur l’importance de l’appartenance à une association vétérinaire nationale. En tant que praticienne dans une clinique mixte privée depuis 1983, je dois admettre que, au début de ma carrière, j’étais assez mal informée sur le travail de mes associations en mon nom — c’était un organisme qui m’avait octroyé mon permis et qui m’offrait de la formation continue, mais je n’étais pas consciente de tous les autres aspects du travail de mes associations. Au fur et à mesure que j’ai commencé à m’impliquer, d’abord au niveau provincial, puis à l’échelle nationale, j’ai pris conscience de l’importance du travail réalisé par nos associations au niveau local, national et international. Notre profession est petite et le travail collectif est, selon moi, la façon la plus efficace de promouvoir la médecine vétérinaire : ce sont les vétérinaires qui sont les meilleurs porte-parole pour aborder les enjeux qui les concernent. Malheureusement, la plupart des principales raisons d’appartenir à une association nationale sont relativement intangibles, notamment les pressions exercées auprès du gouvernement, l’agrément des écoles de médecine vétérinaire et la mobilité de la main-d’œuvre. Lorsque l’Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) participe à un enjeu, elle le fait au nom de tous les vétérinaires du pays, qu’ils soient membres de l’ACMV ou non. Même s’il y a certaines préoccupations régionales qui ont un plus grand impact dans certaines provinces, nous devons tous relever les mêmes défis en tant que profession. Il est important que nous travaillions de manière concertée sur ces enjeux afin d’offrir les meilleures solutions pour toutes les personnes concernées. Il est parfois difficile de répondre à la question «Qu’est-ce que cela me rapporte?» en donnant une valeur monétaire précise lorsque nous parlons du travail de nos associations, mais, de plus en plus, les questions nationales et internationales ont un impact sur notre pratique quotidienne, que nous soyons en pratique privée, dans l’industrie, au gouvernement ou en milieu

Use of this article is limited to a single copy for personal study. Anyone interested in obtaining reprints should contact the CVMA office ([email protected]) for additional copies or permission to use this material elsewhere. L’usage du présent article se limite à un seul exemplaire pour étude personnelle. Les personnes intéressées à se procurer des ­réimpressions devraient communiquer avec le bureau de l’ACMV ([email protected]) pour obtenir des exemplaires additionnels ou la permission d’utiliser cet article ailleurs. CVJ / VOL 56 / SEPTEMBER 2015

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LE M OT D E L A P R É S I D E N T E

Having attended the Canadian Animal Health Institute (CAHI) meeting in May on behalf of the CVMA, I was reminded of how cooperation among stakeholders leads to success. As most of you are aware, over the past few years, antimicrobial resistance (AMR) stewardship has become an important issue for the CVMA. This past March, the CVMA was invited to participate in a Ministerial roundtable on AMR with the Health Minister and many other human and animal health stakeholders including the CAHI. By working together with other stakeholders we are getting our message heard and we must continue to be heard with regard to these various issues for the profession. Other topics such as active product ingredient (API) and own use importation (OUI) are examples of matters that need to be dealt with at the national level as they have the potential to affect all of us in our practices.

We are a small profession indeed, and as individual veterinarians we can certainly work independently, but as the world gets smaller, we need to continue working together on national and international issues that may affect our practices, our food supply, and the public’s perception of our food supply. Membership in both provincial and national veterinary associations is essential in order to have a voice in our profession. We should encourage all of our colleagues to become engaged and have their voices heard. ■

universitaire. Il y a beaucoup de questions qui se prêtent bien à un point de vue national et, selon moi, nous devrions tous participer à la discussion. Après avoir assisté, au nom de l’ACMV, à l’assemblée de l’Institut canadien de la santé animale (ICSA) qui s’est tenue en mai, je me suis souvenue de l’importance de la collaboration entre les intervenants en vue d’assurer le succès. Comme la plupart d’entre vous le savent, au cours des dernières années, la gestion responsable des antimicrobiens est devenue un enjeu important pour l’ACMV. En mars, l’ACMV a été invitée à participer à une Table ronde ministérielle sur la résistance aux antimicrobiens avec la ministre de la Santé ainsi que bon nombre d’intervenants de la santé humaine et animale, y compris l’ICSA. En travaillant ensemble avec d’autres intervenants, nous diffusons notre message et nous devons continuer de communiquer des messages portant sur les divers enjeux pertinents pour la profession. Les autres sujets, comme les ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) et l’importation pour utilisation personnelle, sont

des exemples de dossiers sur lesquels nous devons pencher à l’échelle nationale et qui ont le potentiel d’avoir un impact sur nos pratiques. Nous sommes effectivement une petite profession et, en tant que vétérinaires individuels, nous pouvons certes demeurer indépendants l’un de l’autre, mais au fur et à mesure que le monde rétrécit, je crois que nous devrons continuer de travailler ensemble afin d’aborder les enjeux nationaux et internationaux qui ont le potentiel d’affecter nos pratiques ainsi que notre approvisionnement alimentaire et la perception du public face aux aliments. L’adhésion aux associations vétérinaires provinciales et nationales est essentielle afin de donner une voix à notre profession. Nous devrions encourager tous nos collègues à s’impliquer et à faire entendre leur voix. ■

Nicole Gallant

Nicole Gallant

Erratum In July’s president’s message I stated that …The lobby groups have won the first battle and an American law is now forcing veterinarians to give a written prescription to all clients requiring medications. The client then decides if he/she wants to buy from the veterinarian or elsewhere. This was my understanding of the situation as it was described to me by an AVMA official. It is unfortunately not true. While big box retailers have indeed been behind the “Fairness to Pet Owners Act” AVMA has been able to keep it from passing. I would like to apologize for this confusion. Dans le message du président de juillet dernier, je mentionnais que … Ces groupes de pression ont gagné la première bataille. En effet, une loi américaine oblige dorénavant tous les vétérinaires à donner une ordonnance écrite à tous les clients qui ont besoin de médicaments. Par la suite, le client décide s’il désire acheter ses médicaments chez son vétérinaire ou ailleurs. C’était l’explication que je croyais avoir compris et qui m’avait été transmise par un représentant de l’AVMA. Ce n’est pas la réalité. En effet, bien que de gros détaillants soient effectivement derrière le “Fairness to Pet Owners Act” que l’on pourrait traduire par la «Loi de l’équité envers les propriétaires d’animaux de compagnie», les pressions de l’AVMA ont empêché la promulgation de cette loi. Je suis sincèrement désolé pour cette confusion.

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CVJ / VOL 56 / SEPTEMBER 2015

"What is in it for me?".

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