Journal de Mycologie Médicale (2015) 25, 1
Disponible en ligne sur
ScienceDirect www.sciencedirect.com
E´DITORIAL
La Société française de mycologie médicale en 2015 The French Society of Medical Mycology in 2015 La Société française de mycologie médicale (SFMM) vise à coordonner des actions scientifiques et pédagogiques dans le domaine de la mycologie médicale. Créée en 1956 dans la tradition pasteurienne, elle est la concrétisation des efforts menés depuis 1946 par un groupe de travail issu du service de mycologie de l’Institut Pasteur dirigé par le professeur Joseph Magrou. Ce groupe, animé par Gabriel Segretain, Edouard Drouhet et François Mariat, est déjà l’initiateur du cours supérieur de mycologie médicale en 1953 et de l’International Society for Human and Animal Mycology (ISHAM) en 1953 à Rome qui consacre la séparation de la mycologie médicale des disciplines auxquelles elle était auparavant rattachée : botanique, dermatologie, bactériologie ou parasitologie. La Société française de mycologie médicale (SFMM) est fondée en 1956 par les mêmes pasteuriens. Peu à peu, l’essor de la mycologie médicale s’est affirmé, d’une part, au sein des activités hospitalières et universitaires, en collaboration avec le Centre national de référence des mycoses invasives et antifongiques à l’Institut Pasteur, et, d’autre part, avec les équipes de recherche de différents établissements publics scientifiques comme l’Inserm, le CNRS ou l’Inra. Cette dynamique a permis la mise en place d’études épidémiologiques, l’évaluation de nouveaux outils diagnostiques, l’innovation thérapeutique, et l’amélioration des connaissances fondamentales. Nos enjeux en 2015 sont de structurer une offre de formation et un réseau scientifique, destinés aux interactions avec la communauté internationale de mycologues. Parmi les outils à notre disposition, nous avons notre revue officielle, le Journal de mycologie me ´dicale, désormais indexé dans Medline, dont la majorité des publications sont désormais en anglais et évaluées avec exigence par un comité éditorial récemment remanié. Le JMM propose des formats multiples de manuscrits, depuis les cas cliniques originaux jusqu’aux revues générales, avec par exemple dans ce numéro, la description de phaeohyphomycose à Rhinocladiella mackenziei par M. Didehdar et al. [1] mais aussi la revue sur l’inflammation au cours des dermatomycoses http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2015.02.045 1156-5233/# 2015 Publié par Elsevier Masson SAS.
de B. Hube et al. [2]. Par ailleurs, notre nouveau site Internet www.sfmm-mycologie-medicale.com prend la suite de celui créé par notre ami et collègue Claude de Bièvre. La version 2015 est bilingue et offre un espace réservé aux adhérents de la SFMM qui comprend notamment la mise à disposition de nombreux documents scientifiques. Enfin, nous déployons une nouvelle stratégie d’organisation et de contribution à l’organisation de manifestations scientifiques nationales et internationales, médicales et fondamentales. C’est dans ce contexte dynamique que nous vous proposons de rejoindre la communauté de la SFMM et vous incitons à soumettre au niveau comité éditorial du JMM vos travaux d’intérêt. Soyez les bienvenus.
Références [1] Didehdar M, Gokanian A, Sofian M, Mohammadi S, Mohammadi R, Aslani N, et al. First fatal cerebral phaeohyphomycosis due to Rhinocladiella mackenziei in Iran, based on ITS rDNA. J Mycol Med 2015. http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2014.11.003. [2] Hube B, Hay R, Brasch J, Veraldi S, Schaller M. Dermatomycoses and inflammation: the adaptive balance between growth, damage, and survival. J Mycol Med 2015. http://dx.doi.org/ 10.1016/j.mycmed.2014.11.002.
Pre ´sident de la Socie ´te´ Franc¸aise de Mycologie Me´dicale J.-P. Gangneux* ˆpital Ponchaillou, Parasitologie-mycologie, ho 2, rue Henri-Le-Guilloux, 35033 Rennes, France Re ´dacteur en chef du JMM B. Dupont *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-P. Gangneux)
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La Société française de mycologie médicale en 2015 The French Society of Medical Mycology in 2015 La Société française de mycologie médicale (SFMM) vise à coordonner des actions scientifiques et pédagogiques dans le domaine de la mycologie médicale. Créée en 1956 dans la tradition pasteurienne, elle est la concrétisation des efforts menés depuis 1946 par un groupe de travail issu du service de mycologie de l’Institut Pasteur dirigé par le professeur Joseph Magrou. Ce groupe, animé par Gabriel Segretain, Edouard Drouhet et François Mariat, est déjà l’initiateur du cours supérieur de mycologie médicale en 1953 et de l’International Society for Human and Animal Mycology (ISHAM) en 1953 à Rome qui consacre la séparation de la mycologie médicale des disciplines auxquelles elle était auparavant rattachée : botanique, dermatologie, bactériologie ou parasitologie. La Société française de mycologie médicale (SFMM) est fondée en 1956 par les mêmes pasteuriens. Peu à peu, l’essor de la mycologie médicale s’est affirmé, d’une part, au sein des activités hospitalières et universitaires, en collaboration avec le Centre national de référence des mycoses invasives et antifongiques à l’Institut Pasteur, et, d’autre part, avec les équipes de recherche de différents établissements publics scientifiques comme l’Inserm, le CNRS ou l’Inra. Cette dynamique a permis la mise en place d’études épidémiologiques, l’évaluation de nouveaux outils diagnostiques, l’innovation thérapeutique, et l’amélioration des connaissances fondamentales. Nos enjeux en 2015 sont de structurer une offre de formation et un réseau scientifique, destinés aux interactions avec la communauté internationale de mycologues. Parmi les outils à notre disposition, nous avons notre revue officielle, le Journal de mycologie me ´dicale, désormais indexé dans Medline, dont la majorité des publications sont désormais en anglais et évaluées avec exigence par un comité éditorial récemment remanié. Le JMM propose des formats multiples de manuscrits, depuis les cas cliniques originaux jusqu’aux revues générales, avec par exemple dans ce numéro, la description de phaeohyphomycose à Rhinocladiella mackenziei par M. Didehdar et al. [1] mais aussi la revue sur l’inflammation au cours des dermatomycoses http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2015.02.045 1156-5233/# 2015 Publié par Elsevier Masson SAS.
de B. Hube et al. [2]. Par ailleurs, notre nouveau site Internet www.sfmm-mycologie-medicale.com prend la suite de celui créé par notre ami et collègue Claude de Bièvre. La version 2015 est bilingue et offre un espace réservé aux adhérents de la SFMM qui comprend notamment la mise à disposition de nombreux documents scientifiques. Enfin, nous déployons une nouvelle stratégie d’organisation et de contribution à l’organisation de manifestations scientifiques nationales et internationales, médicales et fondamentales. C’est dans ce contexte dynamique que nous vous proposons de rejoindre la communauté de la SFMM et vous incitons à soumettre au niveau comité éditorial du JMM vos travaux d’intérêt. Soyez les bienvenus.
Références [1] Didehdar M, Gokanian A, Sofian M, Mohammadi S, Mohammadi R, Aslani N, et al. First fatal cerebral phaeohyphomycosis due to Rhinocladiella mackenziei in Iran, based on ITS rDNA. J Mycol Med 2015. http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2014.11.003. [2] Hube B, Hay R, Brasch J, Veraldi S, Schaller M. Dermatomycoses and inflammation: the adaptive balance between growth, damage, and survival. J Mycol Med 2015. http://dx.doi.org/ 10.1016/j.mycmed.2014.11.002.
Pre ´sident de la Socie ´te´ Franc¸aise de Mycologie Me´dicale J.-P. Gangneux* ˆpital Ponchaillou, Parasitologie-mycologie, ho 2, rue Henri-Le-Guilloux, 35033 Rennes, France Re ´dacteur en chef du JMM B. Dupont *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-P. Gangneux)
