g^%^>(^4#^ ^V ^ ^:^^/ -% V:2%m i= ^ :^v^;: >^,^ =' \/ .^: >V">^;" ^v

Aux Jeux de la XXIe pas

d'inquietude pour la sante

Par Lili de

Grandpre

plupart des gens, les Jeux Olympiques sont synonymes de competitions sportives. Pour les cyniques et les pessimistes, ils signifient deficit budgetaire et hausse de taxes. Pour la Direction de la sante du COJO, les Jeux Olympiques ont un tout autre sens. Ils veulent dire soins medicaux, controle medical (dopage), controle de la feminite, appareillage et equipement medicaux et para-medicaux, services de sante d'urgence, enfin tout ce qu'implique l'organisation medicale complete pour une "famille olympique" de Pour la

15 000 personnes, en tenant compte des besoins particuliers des athletes. Et tout ca, sur une base temporaire d'environ deux mois. En plus d'etre responsable de la sante de la famille olympique, la Direction de la sante devra egalement assurer des services adequats pour les 4 millions de spectateurs qui assisteront aux diverses competitions. Et pour compliquer un peu plus la tache des organisateurs, les epreuves se derouleront dans 29 lieux differents, situes a Mont¬ real principalement, mais aussi a Kingston, Quebec, Sherbrooke, Toronto et Ottawa. Pour accomplir ce travail gigantesque, qui ne represente qu'une partie seulement de l'organisation complete des Jeux Olympiques, le COJO a mis sur pied en juillet 1973 la Direction de la sante, qui devra voir a ce que tout soit pret pour les Jeux qui se de¬ rouleront du 17 juillet au ler aout 1976. Une fois le comite organise, le tra¬ vail a ete divise entre ses membres, selon leurs champs d'activites et leurs interets particuliers. La direction en a ete confiee au docteur Carroll A. Lau-

rin, chirurgien orthopediste

a l'Hotelde Montreal. Celui-ci s'est toujours interesse aux sports et il est le president-fondateur du symposium international sur la medecine et le sport, qui se deroule tous les ans, depuis quatre ans, a Montreal. II est assiste d'une equipe qui a ete choisie pour l'interet que ses membres ont

Dieu

Olympiade, Montreal, 1976, toujours demontre pour les competi¬ tions sportives. Ainsi le docteur Allan MacKenzie, chirurgien orthopediste au Montreal Children's Hospital, aurait pu aussi bien faire partie d'une equipe de foot¬ ball que pratiquer la medecine. Pour les Jeux Olympiques il agit comme officier de liaison entre la Direction de la sante du COJO et le comite medical a Kingston. En plus il s'occupe des epreuves de parcours d'athletisme, de cyclisme, du pentathlon moderne et des sports equestres qui auront lieu a Montreal. Le docteur MacKenzie s'est deja rendu a deux reprises a Kingston en vue d'aider a mettre sur pied les ser¬ vices de sante pour les competitions de voile. Le medecin-chef a ete selectionne. II s'agit du docteur Stuart Patterson, qui devra voir a ce que les installations repondent aux exigences du yachting. Ainsi, il faudra amenager une clinique medicale, des postes de premiers soins a quai et en mer, de meme qu'un ambulatorium et des vedettes de pre¬ miers soins. Le groupe de Kingston sera en quelque sorte autonome de la Direction de la sante du COJO en ce qui a trait a son organisation, puisqu'il devra repondre a ses propres besoins. Pour ce qui est du personnel medical pour les Jeux, c'est le docteur Morris Duhaime, chirurgien orthopediste a l'hopital Ste-Justine, qui a ete charge

que chacun d'eux travaillera a titre volontaire et benevole pour une duree minimale de deux semaines. En retour le COJO assumera leurs frais de deplacement et de sejour et leur accordera d'autres benefices. La Direction doit prevoir du personnel pour une periode plus longue que celle des Jeux, vu la periode d'entrainement qui les precedera et que la clinique du Village Olympique ouvrira ses portes le 19 juin et ne les fermera que le 6 aout. Chaque lieu de competition aura son

medecin-chef, qui

recevra un

entraine-

special le preparant a ses fonc¬ tions. II sera assiste d'autres medecins et du personnel para-medical requis selon le type de sport pratique dans ce ment

lieu. Comme l'entrainement des athle¬

tes se deroulera dans 88 sites differents, il est prevu que des "equipes medicales volantes" verront aux soins medicaux

endroits. aura aussi plusieurs autres pro¬ fessionnels de la sante qui participeront a la distribution des soins, dont 1200 secouristes de l'Ambulance St-Jean. La tache de prevoir les besoins en per¬ sonnel para-medical a ete celle du doc¬ teur Louis Leclerc, un omnipraticien de Montreal qui est tres interesse, entre autres sports, au cyclisme et a la boxe. D'apres ses estimes il faudra 12 dentistes, 8 pharmaciens, 300 physiotherapeutes et soigneurs, 25 infirmieres, 143 infirmiers et 47 techniciens(ennes), sans oublier les 8 veterinaires requis pour les competitions des sports equestres. Mais ce n'est pas tout d'avoir un personnel suffisant, il faut pouvoir leur assurer 1'equipement necessaire pour s'occuper de leurs patients, dont les besoins varient enormement. La famille olympique ne comprend pas seulement de jeunes athletes en forme, mais aussi les membres du Comite International Olympique, des Federations Internationales Sportives, des Comites Nationaux Olympiques, les arbitres, les officiels et les journalistes. Cette tache enorme de voir a ce que les installations physiques sojent en suite a la page 659 a ces

II y

de delimiter le nombre de medecins qu'il faudra pour assurer les services necessaires. Une etude des besoins a permis au docteur Duhaime et a son groupe de travail de fixer ce nombre a environ 230 medecins, choisis selon la repartition geographique suivante: 50% de Montreal, 25% du reste de la province de Quebec et 25% des autres provinces canadiennes. Des le printemps de cette annee, un comite de selection qui choisira les "medecins olympiques" sera forme et son travail devra etre termine cet automne. Les medecins seront choisis d'apres leur experience et leurs interets dans les differents sports et il est prevu CMA JOURNAL/MARCH 8, 1975/VOL. 112 633

CONSUMER VIEWPOINT continued from page 628 This is not to suggest that anybody over 25 would be put out to the highcalorie pasture - although 25 might be considered the cut-off age - but that the entire thrust of any national program would be directed at the under-25s with a participatory option left open for the others as personal motivation and convenience might dictate. It sounds a little heartless, doesn't it? But the heartlessness could be found at both ends of the spectrum. Obviously, to be truly successful such a move would demand the imposition of enormously beefed-up compulsory physical education programs in our school systems with national norms of participation although not necessarily of performance. The psychological inputs would have

to go a long way beyond the "longterm savings" cant which, although probably valid, means a little less than nothing to a school-age child to whom taxes is only a word. The ethic of competitive excellence, which has already led us down a variety of dark and disturbing blind alleys, would have to be toned down and another more important value factor encouraged to spring up in its place. And a great deal more emphasis will have to be placed on the professional physical fitness expert - including Mr. Katz's "lifestyle modification specialist". Finally, the introduction of such a program will require an almost fanatical fervour. To those who detect a certain totalitarian ring to this suggestion, it should be pointed out that quite a few of the democracies (as we understand them) already have compulsory physical fit-

ness programs in their schools. Some even extend the ethic into industry and business. Active individual participation in health maintenance and improvement has become a way of life in these countries without destroying the political order or the precepts of their constitutions. To attempt to catch up, Canada may have to take one almighty swing at the problem instead of relying on a process of comfortable evolution. Therein lies the fiscal and, to a certain extent, moral rub. But if we agree that something has to be done, now might be a good time to recognize that the something will require more than exhortative advertising and attractive Department of National Health and Welfare brochures. It could very well demand a balanced mix of imposed and personal discipline. Are we up to it?E

XXIe OLYMPIADE suite de la page 633 place a . confide au docteur Sylvain Harvey, chirurgien orthop.diste . l'h6pital Maisonneuve-Rosemont, et & son groupe de travail. La principale clinique sera situ.e au Village Olympique et comprendra des bureaux de madecins, des salles d'urgence et de traitement, des salles de physioth6rapie, un laboratoire, un ddpartement de radiologie qui devront tous &tre .quip&s ad.quatement. En plus, chaque lieu aura ses propres postes de premiers soins et ce en double, un pour les athl& tes et l'autre pour le public. Aussi, chaque lieu de competition sera dote d'un centre de contr6le m.dicaI (dopage). Toute cette organisation demande un travail acharn. et minutieux pour ne rien oublier. Or les membres de Ia Direction de Ia sante mentionn.s plus haut ne peuvent consacrer que leurs heures libres & cette entreprise puisqu'ils continuent tous de pratiquer. La permanence de Ia Direction de Ia sante a donc 6t6 confide & un directeur adjoint, le docteur Georges L.tourneau, colonel pr&. par les Forces Armies Canadiennes et & deux assistants directeurs, MM. Marcel B.1anger et William Shuler. Ce sont eux qui doivent appliquer Jes politiques et les d&isions prises par Ia Direction de la sante, .laborer les directives et les procedures, signer les ententes n&essaires, enf in voir & ce que tout soit planifi6, organis6 et pr& & temps pour les Jeux. Aussi le docteur L6tourneau nous a-t-il indiqu. que la Direction de Ia sant6 a comme objectif d'offrir des services efficaces, tout en .tant modestes et r6alistes. Le travail accompli & date permet

d'entrevoir une organisation pratique et ordonn6e, qui ne laisse aucun d6tail au hasard. Les nombreuses taches sont d& termin.es et sont suivies d'.ch.ancier et de cheminements critiques serr6s. Des rencontres se font r.gu1i.rement afin de v6rifier les estimations ant6rieures. La Direction de la sante pr.voit la formation definitive de l'organisation des services de sante pour le ler janvier 1976. A cette date, Ia preparation devra .tre termin6e et Ia phase d'ex6cution d.butera. Mais ce n'est pas tout de choisir le personnel n6cessaire et de s'assurer que toutes les installations seront en place. 11 faut aussi pr6voir 1'application de certaines mesures de m.decine pr.ventive, de m.me que les contr6les n6cessaires d'.pid.miologie, d'inspections sanitaires et des aliments. C'est un sp&ialiste en hygiene publique, le docteur Jean-Guy Bonnier, qui est responsable de cette section et en pius ii aidera .i mettre sur pied 1'organisation des mesures . prendre en cas de d.sastres. Cet aspect important des Jeux Olympiques sera expliqu. plus en detail dans un article qui paraitra au cours de 1'ann.e. Un des services de sant6 particuliers . des competitions sportives mondiales est sans aucun doute le contr6le m.dical (dopage). Une entente avec l'Institut National de Ia Recherche Scientifique a 6t. conclue et les analyses seront faites dans les laboratoires de I'Institut qui ont . sp&ialement am6nag.s h 1'h6pital St-Jean de Dieu de Montr6al. C'est d'ailleurs un membre de l'INRS-Sant., M. Robert Dugal, docteur en pharmacologie, qui en est le responsable et il est assist. du docteur Michel Bertrand. Les ordinateurs sont

.tre programmes et un article ult& rieur sera .ga1ement consacr6 . cc sujet, de m.me qu'au contr6le de la f.minit. qui est sous Ia direction du docteur Jacques Gagnon, en charge du d6partement de pathologie de l'h6pital Ste-Justine. Pour sa part, celui-ci est assist. du docteur Jacqueline Emond du Montreal General Hospital. Le personnel choisi, les services d& termin.s il ne reste qu'. r.partir les effectifs . travers les lieux de comp6tition et d'entrafnement. S'il est pr.vu qu'une clinique m6dicale sera am.nag.e au Village Olympique, les autorit.s de la Direction de Ia sante veulent cependant se servir des facilit.s qui existent d6j. afin de minimiser les cofits. C'est ainsi que l'h6pital Maisonneuve-Rosemont, situ. . proximit6 du Village, r6servera 20 de ses lits, dans une aile s.par& pour les membres de Ia famille olympique et mettra toute une aile . la disposition du COJO, en cas de catastrophe. Des n6gociations sont .galement en cours pour en arriver .t une entente sur l'assurance-maladie et l'assurance hospitalisation qui s'appliquera aux membres de Ia famille olympique qui assisteront aux Jeux et qui pourraient se pr.valoir des services de sante. Ce bref aper.u des innombrables activit6s de Ia Direction de la sant6 donne une vue d'ensemble des pr.paratifs en cours. Mais tr.s peu de personnes soup.onnent l'ampleur de la tache et ceux qui assisteront ou participeront aux Jeux ne se douteront sfirement pas des rencontres, des discussions et des mois, voire des ann6es de travail, qui ont pr.c.d. les Jeux pour mettre sur pied des services de sante efficaces pour une p6riode d'aussi courte dur.e.

CMA JOURNAL/MARCH 8, 1975/VOL. 112

U

659

[The delivery of care: at the games of the 21st Olympiade, Montreal, 1976, no misgivings about health].

g^%^>(^4#^ ^V ^ ^:^^/ -% V:2%m i= ^ :^v^;: >^,^ =' \/ .^: >V">^;" ^v Aux Jeux de la XXIe pas d'inquietude pour la sante Par Lili de Grandpre plup...
521KB Sizes 0 Downloads 0 Views