Editorial  Éditorial The Canadian Veterinary Journal La Revue vétérinaire canadienne

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he beginning of a new year is a good time to look back on the past few years for The Canadian Veterinary Journal (The CVJ) and its service to Canadian veterinarians. Our goals have been to publish high quality scientific articles in clinical veterinary medicine and feature articles in areas of high interest, to promote transmission of scientific information of particular relevance to Canadian veterinarians, to provide a venue for Canadian veterinary researchers and writers, and to keep Canadian veterinarians abreast of professional activities. Feature articles call on current information in the literature and the experience of authors to address issues of clinical practice in the present. Case reports use similar approaches to bring information to practitioners. By contrast, many of our scientific research articles don’t present immediate solutions for today’s problems but represent investigation on the path to solutions in the future. Many elements are involved in helping us to achieve our goals. An outstanding staff under the leadership of managing editor Heather Broughton at the CVMA office in Ottawa is a critical part of the production of the journal. Then there are numerous volunteers — 2 associate editors, 6 assistant editors, hundreds of writers, and hundreds of reviewers. There are also challenges. One challenge is that we have little control over the articles that are submitted — we don’t control the extent to which various species are represented nor the extent to which various subjects are represented. Despite this we have species representation which appears to be reasonably balanced. However, in any given issue of the journal veterinarians practicing in one field may find that only a few articles address their specific interests. We are attempting to exert a little control by asking experts to write review articles on specific topics of interest to practitioners. These will differ from expert opinions in being evidence-based and having the evidence presented so both practitioners and specialists can evaluate. We attract a large number of submissions to the journal, resulting in our having to reject about two-thirds of the articles

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e début d’une nouvelle année constitue un bon moment pour faire une rétrospective des dernières années de La Revue vétérinaire canadienne (La RVC) et de ses services aux vétérinaires canadiens. Nos objectifs consistaient à publier des articles scientifiques de qualité en médecine vétérinaire clinique ainsi que des chroniques dans des domaines de grand intérêt, de promouvoir la transmission de renseignements scientifiques d’une pertinence particulière pour les vétérinaires canadiens, de servir de lieu de rencontre pour les chercheurs et les rédacteurs vétérinaires canadiens et de tenir les vétérinaires canadiens au courant des activités professionnelles. Les chroniques font appel à des renseignements d’actualité dans la littérature et à l’expérience des auteurs à aborder des sujets de pratique clinique dans le moment présent. Les rapports de cas utilisent des approches semblables pour communiquer de l’information aux praticiens. Par contraste, bon nombre de nos articles de recherche scientifique ne présentent pas des solutions immédiates aux problèmes d’aujourd’hui, mais ils constituent une enquête sur les pistes de solutions pour l’avenir. Beaucoup d’éléments doivent intervenir pour nous aider à atteindre nos buts. Un personnel exceptionnel, sous le leadership de la directrice de la rédaction Heather Broughton au bureau de l’ACMV à Ottawa, représente un élément critique de la production de la revue. Puis, il y a aussi les nombreux bénévoles — deux rédacteurs associés, six rédacteurs associés, des centaines d’auteurs et des centaines de lecteurs. Nous devons aussi relever des défis. Un ces défis est notre faible contrôle sur les articles qui sont soumis — nous ne contrôlons pas la mesure dans laquelle les diverses espèces sont représentées ni l’étendue avec laquelle les divers sujets sont représentés. Malgré cela, nous avons une représentation des espèces qui semble raisonnablement bien équilibrée. Cependant, dans un numéro particulier de la revue, les vétérinaires d’un domaine pourront constater que seulement quelques articles abordent leurs intérêts particuliers. Nous tentons d’exercer un peu de contrôle en demandant aux experts de rédiger des comptes rendus sur

Use of this article is limited to a single copy for personal study. Anyone interested in obtaining reprints should contact the CVMA office ([email protected]) for additional copies or permission to use this material elsewhere. L’usage du présent article se limite à un seul exemplaire pour étude personnelle. Les personnes intéressées à se procurer des ­réimpressions devraient communiquer avec le bureau de l’ACMV ([email protected]) pour obtenir des exemplaires additionnels ou la permission d’utiliser cet article ailleurs. CVJ / VOL 58 / FEBRUARY 2017

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that are submitted. Our system of initial screening of articles followed by peer review of articles that survive the screening process appears to work well, but it is becoming increasingly difficult to obtain reviewers — likely because of increased work loads of veterinary researchers and clinicians in specialized practices who do most of the reviewing. Another challenge we are addressing is the time between acceptance of an article and publishing it in the journal. At present this time is about 10 months, which is too long. Authors, understandably, want to have articles published in a very short time — and there are some journals that do this. For the most part, these are journals that charge authors a substantial fee (often around $3000), publish online only, and allow immediate free access to anyone with an online connection. The journals which do this are typically research oriented journals that depend on their authors having access to substantial research funds that pay for the publication. Clinical veterinary journals usually have a print format, depart from this “author-pay” model, and depend on advertising revenue to meet the costs of publication. This model has worked well for The CVJ in the past. However, the economic downturn and consolidation

in areas such as the pharmaceutical industry, have contributed to reduced advertising revenue. This has led to an inability to publish as many articles as we would like. This in turn has caused a backlog of accepted articles and a delay in publication. In response, we have instituted a small publication fee, we have obtained sponsorship for one of our regular features, and we are continuing to seek other revenue sources. Another challenge is the need to respond to concerns about the impact factor for our journal. This is an important issue, which I will write about in my next editorial. We communicate regularly with CVMA members to try to meet their expectations. These communications take the form of questionnaires, external analyses, and open discussions at meetings — these have been valuable in allowing an exchange of information. The CVMA Editorial Committee, chaired by Dr. Ron Lewis, is very active in seeking solutions to the challenges we meet and we are confident that we will find ways to make a very good journal even better. ■

des sujets d’intérêt pour les praticiens. Ceux-ci différeront des opinions d’experts, car ils sont factuels et les données probantes sont présentées afin de permettre une évaluation par les praticiens et les spécialistes. Nous attirons un grand nombre de soumissions à la revue, ce qui donne lieu au rejet d’environ les deux tiers des articles qui sont soumis. Notre système de triage initial des articles, suivi d’une évaluation par les pairs des articles qui ont survécu au processus de triage, semble bien fonctionner, mais il devient de plus en plus difficile de recruter des lecteurs — probablement en raison des charges de travail accrues des chercheurs vétérinaires et des cliniciens des pratiques spécialisées qui effectuent la majeure partie de l’évaluation des articles. Un autre défi que nous devons relever est le délai entre l’acceptation et la publication dans la revue. À l’heure actuelle, ce délai est d’environ dix mois, ce qui est trop long. Les auteurs désirent publier leurs articles dans de très courts délais, ce qui est compréhensible, et il existe des revues qui publient dans de très courts délais. Pour la plupart, ce sont des revues qui facturent des tarifs substantiels aux auteurs (souvent environ 3000 $), qui publient seulement en ligne et qui autorisent l’accès immédiat à n’importe quelle personne qui possède une connexion en ligne. Les revues qui offrent ce service sont habituellement des revues axées sur la recherche qui comptent sur des auteurs qui ont accès à des fonds de recherche importants pour payer ces frais de publication. Les revues vétérinaires cliniques ont habituellement un format imprimé, délaissent ce modèle de

«paiement par les auteurs» et elles comptent sur les recettes publicitaires pour financer les coûts de la publication. Ce modèle a bien fonctionné pour La RVC par le passé. Cependant, le ralentissement économique et la consolidation dans des domaines comme l’industrie pharmaceutique ont contribué à une chute des recettes publicitaires. Cela a créé une incapacité de publier autant d’articles que nous aimerions le faire et a causé un arriéré des articles acceptés et un retard dans la publication. En réaction à cette situation, nous avons institué un faible tarif de publication et obtenu une commandite pour l’une de nos chroniques régulières et nous continuons de chercher d’autres sources de fonds. Un autre défi important est le besoin de répondre aux préoccupations relatives au facteur d’impact de notre revue. C’est une question importante et j’écrirai à ce sujet dans mon prochain éditorial. Nous communiquons régulièrement avec les membres de l’ACMV afin de tenter de satisfaire à leurs attentes. Ces communications se font sous forme de questionnaires, d’analyses externes et de discussions libres lors de réunions et elles ont toutes apporté un précieux soutien afin de permettre l’échange d’information. Le Comité de la rédaction de l’ACMV, qui est présidé par le Dr Ron Lewis, est très actif afin de chercher des solutions aux défis que nous devons relever et nous sommes confiants que nous trouverons des façons d’améliorer encore plus une revue qui est déjà excellente. ■

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Carlton Gyles

Carlton Gyles

CVJ / VOL 58 / FEBRUARY 2017

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