Journal français d’ophtalmologie (2014) 37, 737—743

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REVUE GÉNÉRALE

Prolifération vitréo-rétinienne : traitement préventif Proliferative vitreoretinopathy: Prophylactic treatment C. Chiquet a,∗, F. Rouberol b a

Clinique universitaire d’ophtalmologie, université J.-Fourier, CHU de Grenoble, BP 217, 38043 Grenoble cedex 09, France b Centre d’ophtalmologie Kléber, 50, cours Franklin-Roosevelt, 69006 Lyon, France Rec ¸u le 8 octobre 2013 ; accepté le 23 avril 2014 Disponible sur Internet le 8 juillet 2014

MOTS CLÉS Décollement de rétine ; Prolifération vitréo-rétinienne ; Prévention ; Corticoïde ; Héparine ; 5-fluoro-uracil ; Daunomycine



Résumé La prolifération vitréo-rétinienne (PVR) consiste un processus complexe à l’origine de membranes fibrocellulaires contractiles s’opposant à la réapplication de la rétine. Ainsi, la PVR reste une des complications les plus graves du décollement de rétine (DR) rhegmatogène, avec une fréquence de survenue de 5 à 11 % et une des causes les plus fréquentes d’échec de la chirurgie (50—75 %). Sa gravité est liée à la complexité de la chirurgie à mettre en œuvre pour traiter les patients, et au pronostic anatomique et fonctionnel réservé. La première étape de prévention de la PVR consiste à identifier les patients à risque, à l’aide de facteurs cliniques et/ou biologiques comme les caractéristiques des déchirures (grande taille, nombre), du décollement de rétine (PVR pré-existante, étendue), et l’usage de la cryothérapie. Ainsi, le chirurgien devra adapter sa prise en charge chirurgicale aux risques de survenue de PVR. L’étude de modèles animaux et l’histoire de la maladie chez l’homme montrent l’importance de la précocité du traitement anti-prolifératif à la phase initiale de la maladie. L’association de 5-fluoro-uracil et d’héparine dans le liquide d’infusion de vitrectomie réduit le taux de survenue de PVR post-opératoire chez les patients présentant des facteurs de risque de PVR. L’évaluation de nouvelles molécules et de nouvelles galéniques apportera une étape décisive dans la lutte contre la PVR. © 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Auteur correspondant. Adresses e-mail : [email protected] (C. Chiquet), [email protected] (F. Rouberol).

http://dx.doi.org/10.1016/j.jfo.2014.04.003 0181-5512/© 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

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KEYWORDS Retinal detachment; Proliferative vitreoretinopathy; Prevention; Corticosteroids; Heparin; 5-fluoro-uracil; Daunomycin

C. Chiquet, F. Rouberol

Summary Proliferative vitreoretinopathy (PVR) is a complex process. It causes contractile fibrocellular membranes that may prevent retinal reattachment. PVR therefore remains one of the most severe complications of rhegmatogenous retinal detachment (RD), with an incidence of 5—11%, and is among the most frequent causes of surgical failure (50—75%). Its severity derives from the complexity of the surgery required to treat patients and from its uncertain anatomic and functional prognosis. The first step in preventing PVR is to identify patients at risk by means of clinical and/or biological factors such as the characteristics of retinal tears (large size, number) and detachment (preexisting PVR, extent), and the use of cryotherapy. Surgeons must therefore adapt their surgical approach to the risk of PVR. The study of animal models and the natural history of the condition in humans demonstrate the importance of early antiproliferative treatment in the early stage of the disease. Combining 5-fluoro-uracil and heparin in the vitrectomy infusion lowers the rate of postoperative PVR onset in patients with PVR risk factors. The evaluation of new molecules and new dosages will lead to a decisive step in the fight against PVR. © 2014 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

La prolifération vitréo-rétinienne (PVR) est un processus complexe à l’origine de membranes fibrocellulaires contractiles s’opposant à la réapplication de la rétine. La PVR reste une des complications les plus graves du décollement de rétine (DR) rhegmatogène et une des causes les plus fréquentes d’échec de la chirurgie (50—75 %) [1—5]. Au cours des deux dernières décennies, des progrès importants ont été accomplis dans la compréhension de la pathogenèse de la PVR [1,4—8]. La prévention repose actuellement principalement sur l’identification des facteurs de risque et la stratégie thérapeutique adaptée. De nouvelles molécules et de nouvelles galéniques à l’essai laissent espérer des progrès rapides pour réduire la survenue de la PVR. La prévention de la PVR dépend en grande partie de la prise en charge des FDR pré- et post-opératoires de la PVR. La prévention consistera à prendre en charge rapidement les patients afin d’obtenir une fermeture des déhiscences rétiniennes, tenant compte de leur nombre et de leur extension (intérêt de l’indentation circonférentielle, vitrectomie et adéquation du tamponnement interne). La meilleure prévention de la PVR reste la réapplication rétinienne en une chirurgie ! La prise en charge des FDR post-opératoires concerne également le choix de la rétinopexie : de nombreuses études montrent l’effet néfaste dose-dépendante de la cryothérapie. Ainsi, des alternatives sont possibles : cryothérapie sous air (non démontré), endophotocoagulation, photocoagulation post-opératoire après chirurgie épisclérale, photocoagulation transclérale au laser diode. Plusieurs adjuvants pharmacologiques susceptibles de limiter la PVR ont été étudiés chez l’animal et parfois chez l’homme. Même si certains résultats sont encourageants, la plupart de ces molécules ne sont pas utilisées en pratique courante. Nous étudierons successivement les principaux adjuvants utilisés dans la PVR : les corticoïdes, l’héparine, le 5-fluoro-uracile, et la daunomycine. D’autres molécules ont été testées sans succès : la colchicine, l’acide 13-cisrétinoïque.

Les corticoïdes L’effet des corticoïdes semble plus préventif que curatif [9,10]. Le rôle des corticoïdes serait d’atténuer l’inflammation, de diminuer la prolifération des cellules de l’EPR et des fibroblastes, et enfin de réduire la rupture de la barrière hémato-rétinienne [11—13]. L’administration des stéroïdes a été étudiée : • en injection intra-vitréenne : avec un effet préventif chez l’animal [9,10,14]. L’injection de triamcinolone a montré son efficacité concernant la rupture de la barrière hémato-rétinienne [15]. Certains auteurs ont récemment évaluer l’injection de corticoïde retard dans l’huile de silicone [11,16—19]. Jonas [20] a retrouvé des concentrations intra-vitréennes de corticoïde retard 4 à 8 mois après chirurgie avec silicone. L’effet de cette injection est la diminution de l’inflammation post-opératoire (20 mg) [21] et l’arrêt de l’évolution de la PVR dans 72 % des cas (4 mg) [22] ; • par voie sous-conjonctivale : la concentration de dexaméthasone dans le vitré et dans l’espace sous-rétinien était suffisante après une injection sous-conjonctivale avec un pic entre 3 et 6 heures [23]. Cette injection réalisée 6 heures avant l’intervention permettait de réduire la rupture de la barrière hémato-rétinienne pendant 1 semaine après chirurgie de DR [9] ; • par voie systémique [9,24]. La prise orale de prednisone pendant 60 jours (à des doses ≥ 50 mg/j) ne réduit pas l’incidence de la PVR post-opératoire [24].

Héparine L’héparine, bien connue pour ses propriétés anticoagulantes, a également un rôle anti-inflammatoire et anti-prolifératif en inhibant la transformation du fibrinogène en fibrine [25—27]. Son efficacité a été démontrée chez l’animal avec une réduction de la PVR pour l’héparine (5 UI/mL) administrée

Prolifération vitréo-rétinienne : traitement préventif dans le liquide d’infusion de vitrectomie [28]. L’utilisation d’héparine de bas poids moléculaire réduit l’inflammation post-opératoire [25,29], notamment dans les DR avec PVR et dans les rétinopathies diabétiques sévères [30,31]. Chez l’homme, une étude prospective et randomisée [32] a démontré que l’héparine administrée dans le liquide d’infusion de vitrectomie pouvait réduire l’inflammation post-opératoire au prix d’une augmentation du risque d’hémorragie intra-vitréenne. L’utilisation d’une administration d’héparine (500 UI) + dexaméthasone (2 mg, étude randomisée) [33] dans le liquide d’infusion de vitrectomie réduit la fréquence des récidives de la PVR et augmente le taux de réapplication rétinienne dans certains sous-groupes de patients (aphaque, PVR antérieure, rétinotomie). Le pronostic anatomique à 6 mois ne semble pas influencé par ce type de traitement pour l’ensemble de la série. Ce traitement est ainsi rarement utilisé en pratique courante.

739 vs 46 %) et le nombre de chirurgies dans le groupe traité était moindre. Cette étude est un argument pour utiliser ce traitement préventif pour les patients identifiés à risque de PVR ; • étude de l’effet curatif chez des patients atteints de PVR [42], associé à un tamponnement interne par silicone. Le taux de réapplication rétinienne après ablation du silicone et après une seule chirurgie ne diffère pas entre le groupe traité et le groupe placebo (56 % vs 51 %). Par ailleurs, il n’existe pas de différence significative pour le nombre d’interventions et pour les complications. Seule, l’incidence de MER maculaire est plus faible dans le groupe traité (6 % vs 17 %) ; • l’association d’un système à libération prolongée de 5-FU et d’AINS [43], ou 5-FU + stéroïdes [44] a été testée chez l’animal.

Daunomycine 5-fluoro-uracil (5-FU) Le 5-fluoro-uracil (5-FU) est un inhibiteur de l’ADN synthétase et de la prolifération des fibroblastes et des cellules de l’EPR [34,35]. L’application intra-vitréenne de 5-FU diminue le taux de PVR chez l’animal [36,37]. Les études animales de toxicité (histologie, ERG) sont plutôt rassurantes [37]. Une étude randomisée évaluant l’injection intra-vitréenne de 5-FU (10 mg) [38] a montré la bonne tolérance de cette posologie sans évaluer l‘effet sur la PVR. Chez l’homme, Blumenkranz et al. [39] ont suggéré les premiers l’efficacité potentielle d’une injection péri-orbitaire ou sous-conjonctivale de 5-FU pour le pronostic anatomique (réapplication rétinienne 60 % à 6 mois). L’injection sous-conjonctivale de dexamétasone et de 5-FU [25] ne réduit cependant pas significativement l’incidence de la PVR. D’autres chirurgiens ont suggéré d’associer le 5-FU et l’héparine pour obtenir un effet synergique. Trois principales études prospectives et randomisées ont ainsi été réalisées : • étude de l’effet préventif par infusion vitréenne dans les DR tout venant bénéficiant d’une vitrectomie postérieure (n = 641) [40] : 5-FU (200 ␮g/mL) et de l’HBPM (5 UI/mL) dans le liquide d’infusion (la durée d’infusion de ce mélange ne doit pas dépasser 1 heure). Parmi les patients avec DR, 86 % ne présentaient pas initialement de PVR. Le succès anatomique après la première chirurgie était comparable entre les deux groupes (82 % vs 87 %), également similaire pour le pronostic anatomique final (98 %). Seule une diminution significative de l’acuité visuelle dans le groupe traité avec macula décollée a été observée, suggérant qu’il existerait une dose toxique intra-vitréenne de 5-FU qui pourrait être finalement atteinte par une administration prolongée per-opératoire ; • étude de l’effet préventif chez des patients à risque de développer une PVR (n = 174) : 5-FU (200 ␮g/mL) et de l’HBPM (5 UI/mL) dans le liquide d’infusion [41] avec réduction significative du taux de PVR dans le groupe traité (12 % vs 26 %) sans impact sur les résultats anatomiques à 6 mois. Cependant, l’acuité visuelle à 6 mois était meilleure dans le groupe traité (améliorée dans 60 %

La daunomycine est une molécule cytotoxique de la famille des anthracyclines, ayant une action sur le cycle cellulaire, la prolifération et la migration cellulaire. Cette molécule n’a pas d’action sur la contraction in vitro. Elle a été étudiée dans plusieurs études chez l’animal [45—47]. Bien que la dose toxique soit proche de la dose efficace (5 ␮g), aucune étude chez l’homme n’a retrouvé d’effet délétère sur l’acuité visuelle [48—50]. Une étude prospective randomisée sur 286 patients coordonnée par Wiedemann et al. [51] a montré que la daunomycine (infusion de 7,5 ␮g/mL pendant 10 minutes) réduisait significativement le nombre de chirurgies. Cependant, cet adjuvant n’a pas amélioré le pronostic fonctionnel et anatomique (réapplication rétinienne en 1 chirurgie dans 65 % vs 54 %, groupe contrôle). Une autre étude [52] a montré un meilleur succès anatomique chez les patients ayant bénéficié du traitement par daunomycine. Cet adjuvant n’est pas actuellement utilisé couramment.

Colchicine La colchicine inhibe la dépolymérisation des microtubules et donc de la prolifération et migration des cellules de l’EPR in vitro [53]. La prise orale de colchicine chez le lapin a montré de fac ¸on significative une diminution de l’incidence et de la sévérité des DR par PVR [54]. Cependant, une étude sur l’homme avec un faible dosage de colchicine (1,2 mg/jour) n’a pas démontré son efficacité préventive [55].

Acide 13-cis Rétinoïque L’acide 13-cis-rétinoïque, analogue synthétique de la vitamine A, inhibe la croissance de l’épithélium pigmentaire, réduit la sécrétion de fibronectine, modifie la distribution de la vimentine et des microtubules, et inhibe la contractilité cellulaire [56—58]. Chez l’animal, l’acide rétinoïque administré dans l’huile de silicone est efficace préventivement sur la survenue de la PVR [59]. Chez l’homme, l’administration d’acide rétinoïque à la posologie de 40 mg/j per os pendant 1 mois après la

740 chirurgie ne permet pas de réduire significativement la survenue de PVR post-opératoire (la puissance statistique de l’étude prospective était cependant faible, ne permettant pas d’écarter un effet positif) [60].

Perpectives préventives Malgré tous les progrès réalisés pour comprendre la physiopathologie de la PVR, aucun traitement prophylactique de la PVR n’a montré de réelle efficacité. La plupart des molécules utilisées ont été délivrées soit par voie intravitréenne ou dans la solution d’irrigation de la vitrectomie. Une augmentation de la concentration intra-oculaire de ces médicaments pourrait avoir un effet bénéfique tout en sachant que leur dose toxique reste proche de la dose minimale efficace. De plus, ces médicaments de faible poids moléculaire ont tous une demi-vie inférieure ou égale à 3 jours alors que la PVR est un processus chronique. Il faudrait alors répéter les injections de molécules anti-PVR régulièrement. Pour ces raisons, des études ont associé ces molécules à différents systèmes de libération prolongée afin d’optimiser leur action anti-PVR à des concentrations plus faibles. L’huile de silicone a été testée avec un certain succès comme milieu de stockage de molécules (BCNU, acide 13-cis rétinoïque) dans des modèles animaux de PVR [16,59]. Ainsi, de nouvelles molécules et/ou galéniques ont récemment été testées, certaines d’entre elles seront peutêtre validées chez l’homme dans un proche avenir : • N-acétylcystéine, anti-oxydant [61] ; • mitomycine C : utilisée par voie intra-vitréenne, à la dose de 2 ␮g, réduit le taux de survenue de la PVR [62] mais présente une toxicité rétinienne ; • prinomastat : inhibe l’interaction des métalloprotéinases avec leur site enzymatique et inhibe la PVR chez le lapin [63,64] ; • le 2 -benzoyl-oxycinnamaldéhyde : inhibe la croissance des cellules tumorales et est efficace dans la prévention de la PVR chez le lapin, sans toxicité rétinienne [65] ; • cis-hydroxyproline : inhibe la sécrétion et la polymérisation du collagène et réduit le taux de DR tractionnel chez le lapin (clous scléraux) [66] ; • le PDGF : ce facteur de croissance est produit par les plaquettes et les cellules de l’EPR, macrophages et cellules gliales. Inhiber sa production et surtout sa capacité d’action sur les cellules cibles (basée sur son récepteur) est une piste intéressante à la phase initiale de la PVR [67—71] ; • oligonucléotide anti-sense pour l’ARNm de c-fos : limite la prolifération des cellules EPR en culture [72] ; • huile de silicone comme vecteur d’agent anti-PVR, avec l’acide acétyl-salicylique [73], l’acide rétinoïque [59] ou la dexaméthasone [11,16—19] ; • systèmes à libération prolongée : liposomes et microsphères. Les liposomes sont des vésicules de diamètre variable (20—4000 nm) formées par une ou deux couches de phospholipides. Ces liposomes sont capables de transporter des molécules hydrophiles et hydrophobes. Le 5-FU a été la première molécule testée [74,75] mais d’autres molécules (5-fluoro-uridine, 5-fluoro-uridine-5 monophosphate, cytarabine, daunomycine) plus efficaces sur la PVR ont été privilégiées dans les modèles animaux

C. Chiquet, F. Rouberol [76—81]. Néanmoins, certains problèmes subsistent : la préparation et la conservation des liposomes restent délicates et la diffusion de la molécule peut être variable. Des baisses d’acuité transitoires, et la survenue de cataracte et/ou d’inflammation oculaire ont été rapportées après l’usage de liposomes de grande taille. Les microsphères (1—1000 ␮m) sont un autre type de particule constituée de polymères. Par rapport aux liposomes, ces microsphères sont plus stables et permettent un contrôle plus efficace de la diffusion de la molécule. Peyman et al. [82] ont démontré que les microsphères pouvaient augmenter la demi-vie du 5-FU. Chiang et al. [83] ont réalisé une préparation qui a permis une diffusion de 5-FU pendant au moins 21 jours (in vitro). L’injection de doxorubicine via des microsphères [84] a un rôle anti-PVR sans effet toxique sur la rétine. Cependant, la fabrication de ces microsphères reste difficile et comme pour les liposomes, la suspension intra-oculaire de ces particules peut altérer la vision. Pour palier à ces différents inconvénients, d’autres équipes ont développé des implant intra-oculaires de diffusion : implant de cyclosporine + dexaméthasone [85,86], daunorubicine [87,88]. Les implants biodégradables ont l’avantage de leur dissolution spontanée avec une durée de dégradation qui dépend du type de polymère utilisé. Une étude expérimentale [89] a rapporté une baisse de l’incidence du DR (de 89 % à 11 %) avec un implant contenant 1 mg de 5-FU et une concentration supérieure à 1 ␮g/mL pendant 14 jours dans un modèle expérimental de PVR (lapin). L’implant scléral contenant 1 % de doxorubicine [90,91] a également été expérimenté. En conclusion, la première étape de prévention de la PVR consiste à identifier les patients à risque, ce qui est désormais possible, à l’aide de facteurs cliniques et/ou biologiques. L’étude de modèles animaux et l’histoire de la maladie chez l’homme montrent l’importance de la précocité du traitement anti-prolifératif. L’évaluation de nouvelles molécules et de nouvelles galéniques apportera une étape décisive dans la lutte contre la PVR.

Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflit d’intérêt en relation avec cet article.

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[Proliferative vitreoretinopathy: prophylactic treatment].

Proliferative vitreoretinopathy (PVR) is a complex process. It causes contractile fibrocellular membranes that may prevent retinal reattachment. PVR t...
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