least 4 L of distilled water each day. The only gustatorial thrill allowed is half a lemon every day, which New Image guests can suck, munch or turn into a hot water brew. Full medical histories are taken on arrival, though a general assessment is not required before entering. Dr. Aube Kurtz, the staff physician, is always on call and makes at least one visit during the week, as does the dietician and the psychologist.

A beautician also comes in to provide new hairdos, facials or make-up consultation. Members are on an honour system not to eat anything when they go out. By the end of the second day, most find they don't have the energy for shopping, however. The behaviour modification is almost anarchical in terms of conventional eating wisdom. Guests are told not to eat breakfast if they don't feel

like it, to avoid carbohydrates until as late in the day as possible and to succumb to that piece of pie instead of letting it transform itself into a full-fledged dessert binge. On departure, guests are given an after-fast eating plan which, over about 10 days, brings them back to the real world. Fasting groups have opened in both the Ottawa and Vancouver areas. U

L'ob6sit6: Le point sur les dietes amaigrissantes DENISE ROBILLARD

L'incidence .lev6e de l'ob.sit. dans notre milieu et la morbidit. qui lui est associ6e justifient l'intervention m6dicale face . ce probl.me de sante. C'est ce que d.clarait le Dr L.o Boyer dans le cadre du recent congr.s de l'Association des m.decins de langue fran.aise. Etant donn. les r.sultats d6cevants ou dangereux obtenus par la seule di6toth6rapie, le Dr Boyer sugg.re une approche globale de l'ob.sit6 et juge essentielle la collaboration active du patient. L'approche propos6e doit tenir compte de 1'aspect .pid.miologique du probkme (h6te, agent, environnement) et se pr.occuper des diff6rents rn6canismes sous-tendant l'hom6ostase de l'&re humain (physiologique, psychologique, social).

La premiere di.te La premi.re . avoir 6t. propos.e au I 9. si.cle, Ia di.te des hydrates de carbone n'exige aucune surveillance m.dicale. Elle consiste .t limiter les sucres raffin6s, laissant libre cours aux corps gras et .i l'alcool, ce qui peut entrainer des accidents hyperlip.miques et des troubles h6patites. Son m6rite aura . de mettre en 6vidence le danger de la surconsommation de sucres raffin6s. Les di.tes restrictives avec HCG (Human chorionic gonadotrophin) sugg.rent 2000 kJ avec une s&ie de 20 . 40 injections de HCG dilu6 (125 UI par dose). De nombreuses etudes de contr6le ont permis de constater que l'HCG n'.tait pas plus efficace que Ia di.te seule ou associ.e .i l'injection de serum physiologique. On s'interroge de plus en plus sur l'int.r& d'une

di.te aussi 1imit.e qui peut entrainer tidisciplinaires" et uniquement . des une balance azot.e negative et un personnes ne pr.sentant pas de conralentissement du m6tabolisme de tre-indications franches. De son c6t6, Philip Felig de 1'Ebase. Ii a . d.montr. que le jefine cole de m.decine de 1'Universit. absolu entraine une alt6ration de la Yale, estime qu'en l'absence d'inforfonction h.patique et une balance mation suffisante, la prudence inazot.e negative au detriment de l'6- vite & ne proc6der & cette approche conomie prot.inique. Son utilisation que dans un milieu sous surveillance n'a jamais . popularis6e et reste .troite; le jeiThe avec prot6ines hyr6serv.e . des cas tr&s particuliers. Ii drolis6es est encore au stade de la n'en est pas de m.me du jefine mo- recherche et "ne devrait &re utilis6 difi. ou jeiine d'.pargne prot.inique, qu'avec le consentement 6crit du paen raison de sa vulgarisation. Les pro- tient." Son usage deyrait .tre fait t.ines liquides li6es . cette approche selon un protocole revise par les cosont responsables d'au moms 58 mites de surveillance des etudes exmorts cette ann.e aux Etats-Unis. p&imentales sur l'.tre humain, .tre Le jefine modifi. est un semi- pr.c.d6 d'une 6valuation en milieu jefine de 1600 & 2000 kJ par jour & hospitalier et assorti de nombreux partir de prot.ines venant de boeuf trac6s .lectrocardiographiques. Mann maigre, de volaille ou de Poisson avec estime pour sa part qu'un moratoire des vitamines, des sels min.raux, au devrait &re impose vis-&-vis cette moms 1500 mL d'eau et quatre Turns approche. par jour comme antacide et source de calcium. Cette di.te favoriserait Approches psychologiques une 6conomie prot.inique et courtcircuiterait les ralentissements m.taQuant aux approches psychologiboliques. En peu de temps, pas moms ques, si elles n'ont pratiquement rien de 37 produits furent 1anc.s sur le ajout6 au traitement global de l'ob.march6 am.ricain et connurent une se, leurs m.thodes sont justifi6es vogue sans pr6c.dent, en d6pit des lorsqu'elles sont exploit.es en foncd6c.s survenus. tion de l'hom.ostase de l'.tre humain L'autopsie pratiqu6e sur 13 cas dans son ensemble. Toute approche (dont 12 .taient sous surveillance devrait exploiter la m6thode comporm6dicale sans histoire de maladies tementale (behaviorale). De l'avis cardiaques) r.v6la 9 cas d'arythmie du Dr Boyer, l'approche param6ventriculaire, 7 d'infiltrations lyrn- dicale de groupe (Weight Watchers, phocytaires du myocarde et 6 de TOPS) s'av.re valable & court tercongestion pulmonaire. Selon Errol me; ses r.sultats d&evants & long Marliss de l'Universit6 de Toronto, terme devraient faire r6fl6chir les les di.tes prot.iniques devraient .tre m.decins qui seraient tent6s de laisappliqu6es "seulement par des m.de- ser aux param.dicaux le traitement cins sp6cialement entrain.s", selon de l'ob6sit6. Selon les conclusions du rapport "des approches rigoureusement mulCMA JOURNAL/DECEMBER 23, 1978/VOL. 119 1435

Framingham, si tous les individus .taient de poids normaux, on compterait 25% de moms d'accidents coronariens et 35 % de moms d'insuffisances cardiaques et d'accidents c.r.braux-vascu1aires. Le monde m& dical se doit donc, d'affirmer le Dr Boyer en invoquant aussi le rapport Nutrition Canada, de consid.rer qu'un effort s6rieux doit .tre r.a1is. pour corriger 1'ob.sit.. Dans le service dont fait partie le Dr Boyer, on exploite la m.thode educative & 1'aide de cours t.16vis.s

hebdomadaires; 1'approche behaviorale s'av.re utile pour assurer le maintien du poids perdu. On utilise un deficit d'.nergie de moyen . lager . partir d'exercices graduels et d'un apport alimentaire qui, tout en .tant .quilibr., permet l'utilisation d'un indicateur physiologique, 1'ac&tonune. Cet indicateur traduit la lipolyse et 1'adh.sion du patient . sa di.te. En utilisant des aliments facilement accessibles, et parce qu'il connait les cons6quences des &carts sur les r&sultats vis.s, le m.decin peut inciter

le patient . participer activement au changement de ses habitudes alimentaires. En conclusion, le Dr Boyer insiste sur "une intervention prudente, active et soutenue" ma1gr. les .checs. On a enregistr. en effet environ 30% de succ.s aupr.s de 1225 patients apr&s 5 ans. Ii esp.re qu'une meilleure comprehension de la physiopathologie de 1'ob6sit. "permettra dans un certain avenir de disposer d'outils biologiques plus sp.cifiquesE

Obesity: Use of fenfluramine discussed at international symposium in Montreal M.A. KASOWSKI, MSC

Fenfluramine, an amphetamine derivative, was discovered at the Servier Research Institute in France some 20 years ago, and is currently used as an anorexiant in about 70 countries. Physicians write approximately a million prescriptions per month for the drug, which is marketed under such trade names as Pondimin®. There are more than 1200 references in the literature on pharmacologic and clinical investigations into this drug, and on several occasions Servier has sponsored international symposia at which much of this research has been reported. At the eighth international symposium on fenfluramine and the treatment of obesity, Oct. 19 and 20, 1978 in Montreal, data were presented on fenfluramine' s metabolic action and its use in treating both obesity and maturity-onset diabetes. As an anorexiant fenfluramine allows the obese patient to follow the diet prescribed by the physician, the diet remaining the basic treatment of this condition. Controlled studies, as well as clinical experience, have shown that the anorectic effect of fenfluramine is similar to that of other agents. However, fenfluramine has several properties that differentiate it from other anorexiants: * Unlike amphetamines, fenfluramine does not produce psychomotor stimulation, cause severe insomnia or lead to drug abuse. * At therapeutic doses fenfluramine does not simulate the sympathetic nervous system and there-

fore does not aggravate hypertension. * Whereas other anorexiants act as appetite suppressants, fenfluramine seems to cause more rapid satiety, thereby reducing food consumption by a different neural mechanism. * Peripheral effects of fenfluramine, particularly with respect to lipid and carbohydrate metabolism, indicate that fenfluramine could be useful in the management of maturity-onset diabetes that cannot be controlled by diet alone but does not require insulin therapy. The first session of the symposium dealt with work on the mode of action of fenfluramine and contrasts between the drug and other anorectic agents, particularly amphetamines. After an opening review paper by J. Duhault of the Servier Research Institute, S. Garattini of Milan discussed the specific isomeric activity of the d and 1 forms of fenfluramine and its principal metabolites, d- and l-norfenfluramine. In rats the d forms are more effective than the 1 forms, and norfenfluramine is more effective than the parent compound. R. and J. Wurtman reported the results of studies testing the hypothesis that fenfluramine increases intrasynaptic serotonin concentrations, thus influencing subsequent food choices. They found that anorectic doses of the drug caused rats to eat more high-protein food than low-protein food, or, when given iso-

1436 CMA JOURNAL/DECEMBER 23, 1978/VOL. 119

protein diets, more low-carbohydrate than high-carbohydrate meal. Other drugs that stimulate serotonin receptors had similar effects, but d-amphetamine did not. J.E. Blundell and colleagues of Leeds showed that in rats d-amphetamine delayed the onset of eating, whereas fenfluramine did not; fenfluramine did, however, slow the rate of consumption and reduce the frequency of feeding between meals. In another trial they found that rats allowed to self-select diets high or low in protein severely restricted their protein intake after receiving d-amphetamine. Rats given fenfluramine, however, reduced their food intake but consumed a normal proportion of protein, the Wurtmans reported: C. Sotelo and A. Zamora of the Servier Research Institute discussed a microbiologic investigation into possible neurotoxic effects of fenfluramine on serotoninergic neurons of rats. After I to 30 days of drug therapy fenfluramine had not produced the retrograde degeneration and morphologic alterations caused by other drugs known to be neurotoxic. Treatment of obesity is often complicated by the presence of hypertension. C.R. Lake and associates of the National Institute of Mental Health in Bethesda, Maryland, studied the effect of fenfluramine on the sympathetic nervous system in hypertensive and depressed individuals and found

[Obesity: reducing diet].

least 4 L of distilled water each day. The only gustatorial thrill allowed is half a lemon every day, which New Image guests can suck, munch or turn i...
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