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ANNPAT-907; No. of Pages 5 Annales de pathologie (2014) xxx, xxx—xxx

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CAS ANATOMOCLINIQUE

Le méningiome malin avec métaplasie adénocarcinomateuse : une entité rare à ne pas méconnaître Malignant meningioma with adenocarcinoma-like metaplasia: A rare entity to be not misdiagnosed Florent Marguet a,∗, Franc ¸ois Proust b, Marie Crahes a, Carole Basset a, Géraldine Joly-Helas c, Pascal Chambon c, Annie Laquerrière a a

Laboratoire d’anatomie et de cytologie pathologiques, CHU de Rouen, pavillon Jacques-Delarue, 1, rue de Germont, 76031 Rouen cedex, France b Service de neurochirurgie, CHU de Rouen, 1, rue de Germont, 76031 Rouen cedex, France c Laboratoire de cytogénétique, CHU de Rouen, 1, rue de Germont, 76031 Rouen cedex, France Accepté pour publication le 18 mars 2014

MOTS CLÉS Méningiome anaplasique ; Métaplasie adénocarcinomateuse ; Métastase méningée ; Immuno-histochimie ; FISH ; Méningiome sécrétoire



Résumé Nous rapportons le cas d’une femme de 51 ans ayant présenté une tumeur médullaire cervicale opérée pour suspicion de métastase. L’histologie était celle d’un méningiome anaplasique dans lequel se développaient des îlots de cellules épithéliales creusées de cavités glanduliformes évoquant un adénocarcinome. Cette composante exprimait fortement les cytokératines alors que le reste de la prolifération de morphologie méningothéliomateuse exprimait vimentine, antigène de membrane épithélial et récepteurs à la progestérone. Devant ces aspects, un méningiome anaplasique avec métaplasie adénocarcinomateuse ou la métastase d’un adénocarcinome dans un méningiome furent discutés, mais la recherche d’ une néoplasie primitive comportant un scanner thoraco-abdominopelvien et une mammographie fut négative. Les méningiomes anaplasiques avec métaplasie adénocarcinomateuse sont rares (4 cas rapportés dans la littérature à ce jour). Leurs caractéristiques immuno-histochimiques et chromosomiques sont semblables à celles observées dans les méningiomes sécrétoires. L’intérêt de la technique d’hybridation in situ par fluorescence, lorsqu’elle est réalisable, est de détecter des altérations chromosomiques communes aux 2 composantes, confirmant une même origine clonale. Cette observation démontre la nécessité de porter le diagnostic de méningiome malin métaplasique dont le pronostic et le traitement diffèrent de celui d’un carcinome métastatique dans un méningiome. © 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Auteur correspondant. Adresse e-mail : fl[email protected] (F. Marguet).

http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2014.03.004 0242-6498/© 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Pour citer cet article : Marguet F, et al. Le méningiome malin avec métaplasie adénocarcinomateuse : une entité rare à ne pas méconnaître. Annales de pathologie (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2014.03.004

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F. Marguet et al.

KEYWORDS Anaplastic meningioma; Epithelial metaplasia; Meningeal metastatic carcinoma; Immunohistochemistry; FISH; Secretory meningioma

Summary We report on a 51-year-old woman who presented with a cervical spinal cord tumor clinically suspected to be a metastasis. Histological examination revealed an anaplastic meningioma containing epithelial nests arranged in a gland-like pattern suggestive of adenocarcinoma. This component strongly expressed cytokeratins whereas the meningothelial component was vimentin — epithelial membrane antigen — and progesterone receptor-immunoreactive, suggesting either anaplastic meningioma with adenocarcinoma-like metaplasia, or adenocarcinoma metastasis in a meningioma, but the search for a primitive neoplasia including thoracic-abdominal-pelvic computed tomography and mammography was negative. Anaplastic meningiomas with adenocarcinoma-like metaplasia are uncommon lesions, 4 cases having been reported in the literature so far. Their immunohistochemical and chromosomal characteristics are similar to those observed in secretory meningiomas. When available, fluorescence in situ hybridization detects the same chromosomal alterations in the two components, confirming a common clonal origin. This observation demonstrates the necessity to perform the correct diagnosis of malignant meningioma with adenocarcinomatous metaplasia, whose prognosis and treatment radically differ from those of metastatic adenocarcinoma located in a meningioma. © 2014 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Introduction Les méningiomes se développent aux dépens de l’arachnoïde et sont caractérisés par leur spectre morphologique extrêmement varié, les méningiomes méningothéliaux, fibroblastiques et transitionnels de grade I étant les plus fréquents. L’OMS reconnaît également des variantes plus rares, en particulier les méningiomes à cellules claires et les méningiomes sécrétoires dont la différentiation peut parfois faire discuter le diagnostic de carcinome [1]. Par ailleurs, la classification OMS a établi des critères histopathologiques permettant de différencier les méningiomes atypiques (de grade II) des méningiomes anaplasiques (de grade III) ou méningiomes malins. Les critères du méningiome atypique comportent un index mitotique supérieur ou égal à 4 mitoses/10 champs consécutifs au fort grossissement, associé à au moins 3 des 5 critères suivants : hypercellularité, augmentation du rapport nucléo-cytoplasmique, nucléoles proéminents, limites imprécises et nécrose focale spontanée (non induite par embolisation ou radiation). L’envahissement du parenchyme cérébral est également considéré comme appartenant aux critères diagnostiques du méningiome atypique. Les critères de malignité sont définis par le nombre de mitoses supérieur ou égal à 20/10 champs consécutifs au fort grossissement, associés à un aspect anaplasique caractérisé par une histologie ressemblant à un carcinome, un sarcome, ou un mélanome [2,3]. Dans sa variété « carcinomateuse », on observe de fac ¸on inconstante des structures glanduliformes évoquant un adénocarcinome [1]. Ces tumeurs appelées méningiomes anaplasiques avec métaplasie de type épithélial ou adénocarcinomateuse sont très rares et à notre connaissance, seuls 4 cas ont été rapportés dans la littérature à ce jour [4,5]. Nous décrivons ici une autre observation qui illustre la nécessité de différencier les 2 entités morphologiques car elles impliquent une prise en charge thérapeutique différente et n’ont pas les mêmes incidences pronostiques.

Observation clinique Une femme âgée de 51 ans avait consulté pour un syndrome de compression médullaire. La patiente souffrait depuis

un mois de douleurs cervicales intenses, résistantes aux antalgiques et aux anti-inflammatoires. Cette douleur avait débuté à l’épaule droite, irradiant vers le membre supérieur droit avec apparition rapide d’une impotence fonctionnelle majeure du membre supérieur droit. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) rachidienne retrouvait une formation tissulaire ovalaire, bien limitée, intra-durale et extra-médullaire antéro-latérale gauche de niveau C3-C4. La lésion comprimait la moelle épinière vers l’arrière sans l’envahir. Elle était fortement rehaussée après injection de gadolinium (Fig. 1a). Il existait des angles de raccordement avec les méninges, notamment en antérieur droit, faisant évoquer un méningiome (Fig. 1b). Devant l’augmentation aiguë de la douleur et l’impotence fonctionnelle, la patiente bénéficia d’une intervention chirurgicale en urgence. Une laminectomie fut pratiquée. L’ouverture de la dure-mère permit d’exposer une lésion de consistance molle et de couleur rougeâtre comprimant la moelle épinière. La pièce d’exérèse macroscopiquement complète fut adressée pour analyse anatomopathologique avec un diagnostic peropératoire de probable métastase de par sa localisation et son aspect inhabituel, ce d’autant que dans les antécédents familiaux de la patiente, on notait un carcinome du sein chez sa mère. L’examen histologique après inclusion en paraffine et coloration par l’hémalun-éosine permit de mettre en évidence une prolifération tumorale dont la densité cellulaire était relativement élevée (Fig. 2a), organisée en lobules ou en travées séparés par un tissu conjonctif hyalin abondant. Les éléments cellulaires avaient une morphologie de type méningothélial avec des noyaux atypiques parfois vacuolisés et fortement nucléolés, et un cytoplasme aux limites cellulaires imprécises. De nombreuses mitoses étaient également observées (20/champ × 400). La vascularisation richement développée se composait de nombreux capillaires aux parois hyalinisées. Au sein de la tumeur on identifiait la présence de petites formations arrondies creusées de cavités glanduliformes dispersées, composées de cellules possédant une inflexion épithéliale (Fig. 2b). L’étude immuno-histochimique permit de montrer que les cellules tumorales étaient fortement et diffusément marquées par les anticorps anti-EMA et anti-vimentine (Fig. 3),

Pour citer cet article : Marguet F, et al. Le méningiome malin avec métaplasie adénocarcinomateuse : une entité rare à ne pas méconnaître. Annales de pathologie (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2014.03.004

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Le méningiome malin avec métaplasie adénocarcinomateuse

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Figure 1. Données d’imagerie. a : image pondérée en T2 (coupe sagittale) montrant une lésion ovalaire fortement rehaussée après injection de gadolinium avec refoulement de la moelle ; b : image pondérée en T2 (coupe axiale) montrant les angles de raccordement de la tumeur avec les méninges, notamment en antérieur droit (flèche). Imaging data. a: T2-weighted image (sagittal plane) showing a contrast enhancing oval-shaped lesion compressing the spinal cord; b: T2-weighted image (coronal plane) displaying a continuity of the tumor with the meninges, in particular at the level of the anterior right side (arrow).

confirmant la nature méningiomateuse de la tumeur. Par ailleurs, les anticorps anti-CK7 et anti-AE1/AE3 étaient positifs sur les îlots de morphologie épithéliale et marquaient quelques cellules tumorales isolées au sein de la tumeur (Fig. 3). L’index de prolifération (Ki67) était positif sur 20 % des noyaux tumoraux. Plus de 90 % des cellules tumorales exprimaient les récepteurs à la progestérone alors que les récepteurs aux œstrogènes étaient négatifs. L’anticorps anti-HER2 présentait un marquage estimé à 2+ sur la grande majorité des cellules tumorales. Le diagnostic proposé fut donc celui d’un méningiome anaplasique avec métaplasie adénocarcinomateuse, de grade III selon la classification histo-pronostique internationale.

Discussion Le méningiome malin avec métaplasie adénocarcinomateuse est une entité extrêmement rare puisqu’à notre connaissance 4 cas ont été rapportés dans la littérature à ce jour. Cette entité ne doit pas être confondue avec

l’entité appelée méningiome métaplasique qui désigne un sous-type rare de méningiome de grade I caractérisé par une différenciation mésenchymateuse focale ou généralisée avec formation de tissu osseux, cartilagineux, lipomateux, myxoïde ou xanthomateux sans composante épithéliale associée. Le diagnostic différentiel est en fait celui d’un adénocarcinome métastatique d’origine mammaire dans un méningiome, le plus souvent de localisation intracrânienne et exceptionnellement de localisation épidurale [6]. Contrairement aux carcinomes métastatiques développés dans un méningiome dans lesquels l’hôte tumoral apparaît généralement bénin, les 2 composantes méningothéliale et épithéliale des méningiomes anaplasiques avec métaplasie adénocarcinomateuse présentent des critères de malignité, comme dans cette observation. Par ailleurs, la vaste majorité des carcinomes métastatiques dans un méningiome forment une masse solide intra-tumorale distinctement séparée de l’hôte tumoral [4], alors qu’ici les 2 composantes étaient intimement mêlées, difficiles à discerner sans l’aide de l’immuno-histochimie. Un argument supplémentaire permettant d’infirmer le diagnostic

Figure 2. Aspects histologiques. a : prolifération tumorale méningothéliale avec une forte densité cellulaire et des atypies modérées (HEG × 100) ; b : formations glanduliformes au sein du méningiome (HE- G × 200). Histological patterns. a: highly cellular meningothelial proliferation with atypias (HE- G × 100); b: gland-like formations within the meningioma (HE- G × 200).

Pour citer cet article : Marguet F, et al. Le méningiome malin avec métaplasie adénocarcinomateuse : une entité rare à ne pas méconnaître. Annales de pathologie (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2014.03.004

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Figure 3. Données immuno-histochimiques. Expression de l’EMA et de la vimentine dans la composante méningothéliale, expression des cytokératines CK7 et AE1/AE3 dans la composante pseudo-adénocarcinomateuse. Immunohistochemical data. EMA and vimentin immunoreactivity in the meningioma, CK7 and AE1/AE3 cytokeratin expression in the metaplastic adenocarcinoma-like component.

de métastase était la négativité du bilan (mammographie et scanner thoraco-abdominopelvien) à la recherche d’une néoplasie primitive. Ce bilan est néanmoins nécessaire, car le méningiome est un hôte métastatique préférentiel pour les adénocarcinomes, en particulier lorsque la tumeur primitive est d’origine mammaire [7]. En ce qui concerne l’étude immuno-histochimique, le profil d’expression des cytokératines constitue un argument diagnostique essentiel. Miettinen et Paetau [8], dans une étude portant sur 463 méningiomes ont comparé leurs profils de marquage avec ceux des cellules arachnoïdiennes non néoplasiques obtenues post-mortem. La plupart des méningiomes étaient négatifs vis-à-vis des cytokératines testées (CK5/6, CK7, CK8, CK14, CK16, CK17, CK19, AE1/AE3), exceptée la CK18 qui était positive dans 30 à 80 % des cas. Seule la variante sécrétoire (méningiome bénin de grade I) était positive vis-à-vis des cytokératines simples au niveau des cellules formant des amas glanduliformes contenant un matériel éosinophile et PAS+ intraluminal [9]. Il a également été rapporté que les méningiomes anaplasiques expriment plus fréquemment les cytokératines que leurs homologues bénins, suggérant ainsi une expression accrue des cytokératines au cours de la progression tumorale des méningiomes [10]. Dans notre observation, la faible quantité de cellules tumorales CK7+ et AE1/AE3+ était en faveur d’un processus métaplasique focal issu de la prolifération méningothéliale. Concernant les autres marqueurs immuno-histochimiques, la positivité diffuse de l’EMA, de la vimentine et des récepteurs à la progestérone étaient en faveur du diagnostic de méningiome alors que la négativité des récepteurs aux estrogènes écartait l’hypothèse d’une métastase d’origine mammaire. Il convient de préciser également que la surexpression de HER2 peut être rencontrée dans de nombreuses tumeurs et en particulier dans les carcinomes mammaires et dans les méningiomes. Néanmoins, il est établi que des niveaux élevés d’expression de HER2 et du Ki-67 sont corrélés avec le degré d’anaplasie du méningiome et le risque de récurrence [11].

Le recours à une autre technique complémentaire, l’hybridation génomique comparative par fluorescence in situ (FISH), peut être extrêmement utile pour différencier les 2 entités, mais dans notre observation, cette étude n’a pas été contributive en raison du caractère dispersé et de l’exiguïté de la composante pseudo-adénocarcinomateuse. En 2011, Patil et al. ont décrit trois méningiomes avec métaplasie adénocarcinomateuse dans lesquels les structures pseudo-glandulaires se mélangeaient aux éléments méningothéliaux, les deux composantes ayant des critères de malignité. L’étude par FISH sur les 2 composantes a permis de mettre en évidence une origine clonale commune caractérisée par une co-délétion des chromosomes 1p, 14q et 22q dans les 2 phénotypes cellulaires [4]. Ces délétions chromosomiques sont fréquemment retrouvées dans les méningiomes contrairement à la plupart des carcinomes dont les remaniements chromosomiques sont complexes, reflétant leur haut degré d’instabilité génétique. Ces 3 délétions ne sont pas retrouvées dans les adénocarcinomes mammaires, pulmonaires ou coliques qui métastasent de fac ¸on privilégiée dans le parenchyme cérébral ou dans les méninges. Par ailleurs, une association entre les délétions 1p et 14q et la progression tumorale des méningiomes a été rapportée [12]. Dans une étude plus ancienne, Heimberger et al. ont retrouvé les mêmes co-délétions dans les 2 composantes sur un seul cas [5]. Mais contrairement à notre observation et à celles rapportées par Patil et al., la composante méningothéliale apparaissait bénigne.

Conclusion Le diagnostic différentiel entre méningiome anaplasique avec métaplasie épithéliale adénocarcinomateuse et métastase d’un adénocarcinome dans un méningiome repose sur plusieurs critères : • en histologie conventionnelle, les composantes épithéliale et méningothéliale sont entremêlées dans le

Pour citer cet article : Marguet F, et al. Le méningiome malin avec métaplasie adénocarcinomateuse : une entité rare à ne pas méconnaître. Annales de pathologie (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2014.03.004

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Le méningiome malin avec métaplasie adénocarcinomateuse processus métaplasique alors qu’il existe une limite nette entre les 2 composantes dans un adénocarcinome développé dans un méningiome ; • en immuno-histochimie, les méningiomes anaplasiques peuvent exprimer les cytokératines (EMA et CK18) alors que les cytokératines CK5/6, CK7, CK8, CK14, CK16, CK17, CK19, AE1/AE3 sont en principe négatives ; • l’étude par FISH lorsqu’elle est réalisable permet de mettre en évidence une formule chromosomique commune des 2 composantes en cas de méningiome anaplasique avec métaplasie adénocarcinomateuse. Il est néanmoins recommandé d’effectuer un bilan complet à la recherche d’une néoplasie primitive avant d’affirmer le diagnostic de métaplasie adénocarcinomateuse. Bien que les méningiomes malins avec métaplasie adénocarcinomateuse soient exceptionnels et très peu décrits dans la littérature, il importe de les reconnaître en raison des implications pronostiques et thérapeutiques différentes de celles des adénocarcinomes développés dans un méningiome.

Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

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Pour citer cet article : Marguet F, et al. Le méningiome malin avec métaplasie adénocarcinomateuse : une entité rare à ne pas méconnaître. Annales de pathologie (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2014.03.004

[Malignant meningioma with adenocarcinoma-like metaplasia: a rare entity to be not misdiagnosed].

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