How many urologists does Cañado need? Peter Anderson, MD, FHCSC CUA President [email protected] Deportment of Urology, Dolhousie University, Halifax,

Cite as: Con i/ro//lssocJ2013;7{ll-12):421. http://dx.doi.org/10.5489/cuoi.1812 Published online Decemher 5,2013.

The CUA exists to promote the highest standard of urologie care for Canadians and to advance the art and science of urology.

References Frechette D, Hollenberg D, Shrichand A, et al. What's really behind ùnoéa's ummployeá specialists? Too many, too few doctors? 2013; http://www.royalcollege.co/portal/page/portal/rc/advocacy/policy/ hrh/examining_specialist_ptiysician_employment. Accessed November 14,2013. Welk B, Kodama R, MacNeily A. The newly groduoted Canadian urologist: Over-trained and underemployed? Con i;ro/4ssocJ 2013;7:E1O-E15.

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O we have the right number of urologists practising in Canada? How many should we be training? The answers depend on your perspective. If you are a member of the Baby Boomer generation and are just now entering into your "high need" years as it relates to our specialty, you should be worried about this issue. If you are a recent or soon-to-be graduate of one of our urology residency programs, you surely would like to know the answer. And if you are a medical student trying to decide on a career path, you hope that people are trying to answer these questions. The Royal College has recently released a report on the specialist employment issue.^ I encourage you to read this document to understand the issues at play here. It was concluded that at the very least, there is a PERCEPTION of a problem with the mix and distribution of specialists being trained currently, and urology is one of the specialities that is under the microscope. There are a number of contributing factors: Economic drivers; changes in technology and practice; and personal and context-specific factors among new graduates. However, probably the most important conclusion that was reached in this report is that the issue needs further study. The CUA has not been idly waiting on the side lines for answers: we are trying to get better data on where/what and how many urology positions are needed in Canada. Your Socio-Economic Committee, ably chaired by Sid Radomski, reported on their survey of the national urology human resource needs at our AGM in June at Niagara Falls. The results were encouraging in that a close correlation was noted between the number of projected urology graduates and the needs of the Canadian population. But some jurisdictions, and I can count my own province of Nova Scotia in this category, believe there are too many urology training positions, a conclusion based on local requirements without consideration of the fact that urologists are a national resource. Once you have obtained your specialist certification, you are eligible for licensure anywhere in the country, so clearly a prerequisite to solving the medical specialist human resource problem is a national strategy. We must convince provincial and regional decision makers that "local" solutions to this national problem are doomed to failure. In CUAI Welk and colleagues^ reported on the status of newly graduated Canadian urologists between 1998 and 2009. They determined that >98% of the 258 Canadian graduates were working, hardly an unemployment epidemic. Furthermore, a consistent 16% of these urologists were practising in the United States, indicating that the "pop off" valve of American jobs if there was an oversupply of Canadian graduates was not a factor. However, it is possible that the situation has changed since 2009, so we should not be complacent. 1 think that Canadian urologists are positioned to successfully take on the human resource issue and lead the way forward in determining the right number and mix of our specialty, providing a model for others to emulate. We are a small group (about 1% of all MDs) and are cohesive and highly collégial. The CUA has volunteered our speciality for a "deep dive" exploration of the needs for Canada and how well these match up with our current production. In collaboration with the Royal College, we will try to determine where urologists are currently working in Canada and what the needs will be in the immediate future and over the next several years. 1 hope that we can become part of the solution by demonstrating national collaboration. If we discover that we are producing too many urologists, we must be prepared to act on this information by adjusting our training programs' output based on a national plan. Likewise, if we determine that the current number of graduates is appropriate or inadequate to meet the national needs, we owe it to our patients and ourselves to protect the resource that is the next generation of urologists.

CUAI • Novemher-Decemher 2013 • Volume 7, Issues 11-12 © 2013 Canadian Urological Association

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AQUALITES AUC Ue combien d'urologues avons-nous besoin au Canada?. D'Peter Anderson, MD, FRCSC Président, AUC [email protected] Department of Urology, Dalhousie University, NS

Cíteos: foi!ÜAo/teof./2013;7(ll-12):423. http://dx.doi.org/10.5489/cuoi.1827 Published online December 5,2013.

L'AUC a pour tvandat de promouvoir ¡es plus hautes normes dans ¡es soins urologiques pour ¡es Canadiens et de faire avancer l'art et la science de l'urologie.

Références 1.

2.

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e nombre d'urologues qui exercent au Canada est-il adéquat ? Combien devons-nous en former ? La réponse dépend de votre point de vue. Si vous appartenez à la génération des baby-boomers et que vous entamez cette période de votre vie où vous risquez davantage de cievoir consulter un urologue, cet enjeu devrait vous préoccuper. Si vous êtes un résident en urologie ou un nouveau diplômé, la réponse vous intéresse certainement. Et si vous tentez d'orienter votre carrière en médecine, vous souhaitez probablement que quelqu'un se penche sur ces questions. Le Collège royal des médecins a récemment publié un rapport d'enquête sur l'emploi des médecins spécialistes\ Je vous invite à le lire afin de comprendre les questions qui sont en jeu. Le rapport conclut qu'il y a, à tout le moins, perception d'un problème concernant la composition et la répartition des effectifs en formation, l'urologie étant l'une des spécialités touchées. Un certain nombre de catalyseurs contribuent au problème : contraintes économiques, évolution de la technologie et de l'exercice de la médecine, facteurs personnels et contextuels nuisant à l'emploi chez les nouveaux diplômés. Cependant, la principale conclusion qui émane du rapport est sans doute que la question mérite d'être approfondie. L'AUC ne reste pas les bras croisés à attendre des réponses : nous sommes à pied d'œuvre afin de recueillir des données plus précises sur le nombre d'emplois requis en urologie au Canada et leur répartition géographique. Le comité des affaires socioéconomiques de l'AUC, présidé de main de maître par Sid Radomski, a communiqué les résultats de son enquête sur les effectifs nationaux requis en urologie lors de notre assemblée annuelle de juin, à Niagara Falls. Les résultats de cette enquête sont encourageants dans la mesure où ils indiquent une étroite corrélation entre le nombre de diplômés prévu en urologie et les besoins de la population canadienne. On estime néanmoins que dans certaines régions - dont ma province, la Nouvelle-Ecosse -, on forme un trop grand nombre ci'urologues, une conclusion fondée sur les besoins locaux qui ne tient pas compte du fait que les urologues sont une ressource nationale. En effet, dès qu'un urologue reçoit son certificat de spécialisation, il peut obtenir l'autorisation d'exercer dans tout le pays. La solution passe donc clairement par l'adoption d'une stratégie nationale. Nous devons convaincre les décideurs régionaux et provinciaux que les solutions « locales » à cet enjeu national sont vouées à l'échec. Dans le lAUC, le D'Welk et ses collègues^ ont brossé un portrait de la situation des urologues canadiens diplômés entre 1998 et 2009. D'après leur enquête, plus de 98 % des 258 diplômés canadiens interrogés occupaient un emploi, ce qui n'a rien d'une épidémie de chômage. En outre, 16 % de ces urologues exerçaient aux États-Unis. Or, la « soupape d'échappement » que représente l'exode des diplômés canadiens vers les États-Unis en cas de surplus d'effectifs n'était pas en cause. Cependant, la situation a peut-être changé depuis 2009. Nous ne devons donc pas sous-estimer la gravité de la situation. J'ai l'intime conviction que les urologues canadiens sont bien placés pour relever ce défi et ouvrir la voie en déterminant la quantité et la composition adéquates de diplômés dans notre spécialité - ce qui servira ultimement de modèle à d'autres. Nous formons un petit groupe (soit environ 1 % de tous les médecins) très soudé qui fait preuve d'un grand esprit de collégialité. L'AUC a proposé que les besoins du Canada en matière d'urologie soient examinés en regard du nombre d'urologues actuellement formés. En collaboration avec le Collège royal des médecins, nous tenterons de déterminer où se trouvent les emplois actuellement occupés par des urologues canadiens et quels sont les besoins à prévoir dans un avenir immédiat et plus lointain. J'espère que nous saurons faire partie de la solution en unissant nos efforts d'un océan à l'autre. S'il s'avère qu'un trop grand nombre d'urologues sont issus de nos programmes de formation, nous devons être prêts à agir et à revoir ces effectifs en fonction d'une planification nationale. À l'inverse, si le nombre de diplômés actuel est adéquat ou insuffisant pour les besoins nationaux, nous devons, pour notre bien et celui de nos patients, protéger cette ressource qu'est la prochaine génération d'urologues.

CDA) • November-December 2013 • Volume 7, Issues 11-12 © 2013 Canadian Urological Association

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