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The new generation broad-spectrum penicillin INDICATIONS AND DOSAGE Infections of the ear, nose and throat due to streptococci, pneumococci, and penicillinsensitive staphylococci; infections of the upper respiratory tract due to H. influenzae; infections of the genitourinary tract due to E. coli, P. mirabilis, and S. faecalis; infections of the skin and soft tissues due to streptococci, penicillin-sensitive staphylococci and E. coli: USUAL DOSE: ADULTS 250 mg every 8 hours CHILDREN 25 mglkglday in divided doses every 8 hours In severe infections or infection associated with organisms where sensitivity determinations indicate higher blood levels may be advisable: 500 mg every 8 hours for adults, and 50 mg/kg/day in divided doses every 8 hours for children may be needed. This dosage should not exceed the recommended adult dosage. Infections of the lower respiratory tract due to streptococci, pneumococci, penicillinsensitive staphylococci and H. influenzae: USUAL DOSE: ADULTS 500 mg every 8 hours CHILDREN 50mg/kg /day in divided doses every 8 hours This dosage should not exceed the recommended adult dosage. Urothntis due to N. gonorrhoeae: 3 g as a single oral dose. CONTRAINDICATION In patients with a history of allergy to the penicillins and cephalosporins. Product Monograph available on request. SUPPLIED AMOXIL-250 Capsules-each contains 250 mg amoxicillin (as the trihydrate) AMOXIL-SQO Capsules-each contains 500 mg amoxicillin (as the trihydrate) AMOXIL-125 Suspension-125 mg amoxicillin per 5 ml, in 75 ml & 100 ml bottles AMOXIL-250 Suspension-250 mg amoxicillin per 5 ml, in 75 ml & 100 ml bottles AMOXIL Pediatric Drops-iS ml (50 mg/mI) in dropper bottle

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Les soins de sante en prison. 2eme partie: le traitement des cas psychiatriques CLAIRE LALONDE

Avec tous les m.decins rencontr.s, j'ai abord. la question si controvers6e de l'usage de l'isolement et les probI.mes du traitement des cas psychiatriques. Ii est . noter que les m.decins quand us s'exprimaient sur cette question ne se r.f.raient qu'. leur exp6rience personnelle et qu'en aucun moment us n'ont voulu faire une analyse globale de ces questions. Ainsi quant . l'isolement ou, pour employer le langage du milieu, quant . l'usage du "trou", aucun des m6decins n'a dit tenir de statistiques sur le nombre ou la dur.e des s.jours des d.tenus mais tous on dit consid6rer que ces s.jours n'exc6daient pas 1 semaine . leur connaissance. Les autorites p.nitentiaires f6d.rale et provinciales ne font d'ailleurs pas une comptabilit. stricte de l'usage de cette mesure disciplinaire. Aux deux niveaux, quand un prisonnier fait l'objet d'un isolement punitif, l'infirmier le visite quotidiennement et le m.decin l'examine une fois la semaine ou au besoin. De cette surveillance, les m6decins concluent que les prisonniers isol.s restent en bonne fornie. Le Dr Raymond Benoit qui lors de notre rencontre revenait d'une visite . deux d6tenus isol6s de Cowansville (SCP) les avait trouv.s contents de leur sort. Ii faut dire qu'. Cowansville les cellules d'isolement poss.dent une fen&re et des installations sanitaires. Les cellules d'isolement que j'ai vues . Parthenais (prison provinciale) n'en poss.dent pas, pas plus que d'installations sanitaires. Ii n'y a pas d'autre meuble qu'un petit lit de fer et, le manque d'a.ration aidant, ces cellules m'ont sembl. minuscules et &ouffantes. En novembre 1976, . l'occasion de quatre tentatives de suicide des d6tenus du "trou" de Bordeaux (prison provinciale), le Dr Augustin Roy, president de la Corporation professionnelle des m.decins, d6non.ait cette forme de d& tention de concert avec l'Office des d6tenus de Ia Ligue des droits de l'homme. Le Dr Roy d6clarait alors

que "1'isolement de gens ayant des prob1.mes psychologiques aggrave leur cas Ct compromet dangereusement leurs chances de r.habi1itation et de r.insertion sociale." Le Dr Roy d.p1orait aussi .i cette occasion les d6lais trop longs pour les 6valuations psychiatriques demand.es par la Cour. L'Office, pour sa part, citait des t6moignages d'experts selon lesquels une r&Iusion de 7 jours est suffisante pour modifier le comportement d'un homme. Aussi r.clamait-iI 1'abolition de cette pratique qui constituerait un "traitement cruel, inhabituel et contraire .t l'article 2 b) de la D6claration canadienne des droits." Les m.decins rencontr6s quoiqu'ils ne partagent pas l'opinion du Dr Roy sur l'isolement, tel qu'ils le connaissent dans leurs diverses institutions respectives, ont aussi d.p1or. les d.1ais tr.s longs pour les 6valuations psychiatriques. A leur point de vue ce n'est certainement pas un traitement . donner . un malade psychiatrique que de 1'isoler. Le Dr Jean-Guy Harris nous r6v.lait pour sa part qu'aux deux institutions dont il a la charge, le probl.me des d.tenus ayant besoin de soins on d'une evaluation psychiatrique &ait tel qu'il en 6tait r.duit . changer un cas aigu contre un cas moms aigu. Quant aux cas soign.s qui lui sont retourn6s, il consid.re qu'il est quasi impossible de les r.int.grer dans la vie de la prison. L'agressivit. et la non-acceptation des autres d.tenus envers les ex-patients psychiatriques sont telles que ces derniers ne peuvent r6sister . un tel climat et encore moms se r.tablir. Au niveau f.d6raI, . la requ&e de Mad. Inger Hansen, enqu&eur correctionnel pour le Solliciteur g6n.ral du Canada dans son rapport de 1973-74, une commission d'enqu&e pr.sid.e par le Dr James A. Vantour, sociologue, se penchait sur cette question de l'isolement et rendait son rapport en d.cembre 1975. Le groupe d'6tude a visit6 13 institutions f.d.rales dont

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l'Institution Laval, l'Institution Ar- lequel les detenus n'ont aucun recours, chambault, l'Institut Leclerc et le fait vivre des experiences angoissantes Centre regional de reception au Que- aux detenus. Le groupe d'etude en arbec. Apres toutes ces visites, le groupe rive meme a la conclusion qu'une lonse declare cependant incapable d'avan- gue periode de segregation (souvent des cer quelque conclusion que ce soit sur mois, parfois des annees) a laquelle l'importance des privations sensorielles viennent s'ajouter 1'absence de tout reauxquelles sont soumis les detenus pla- cours possible, la monotonie de 1'exisc6s en dissociation a cause du peu de tence et l'incertitude quant a la cessatravaux scientifiques disponibles sur le tion de I'isolement pourraient presenter sujet et de la grande diversite des con- de graves dangers pour le detenu. ditions de dissociation dans les pDenitenDans le rapport Vantour on affirme ciers visites. que la plupart des detenus interroges Cependant le groupe se declare ont parle de profonde depression, de "congteme' par l'etat des dossiers sur solitude, d'inquietude quant a leur sante la dissociation"; selon lui aucune in- physique et mentale et d'un sentiment formation fiable n'existerait et les de desespoir. "II n'est pas rare d'assischiffres dont on disposerait au niveau ter a des reactions violentes: le detenu national quant au nombre de detenus s'attaque a sa cellule, il se mutile et isoles, pour un jour donn6e, dans cha- parfois meme se suicide". Les deux cune des trois grandes categories de dis- autres formes de dissociation soit la sociation soit la protection, la segrega- protection ou le detenu est evidemment tion administrative et la dissociation interesse a etre separe du groupe pour punitive, n'auraient aucun sens. Le sa propre securite (il en fait le plus groupe conclut meme: "nous sommes souvent la demande lui-meme) et la d'accord avec de nombreux detenus qui dissociation punitive ou il y a une comnous ont dit que les cas de dissociation parution du detenu pour un manqueetaient oublies ou ignores". ment disciplinaire identifie et qui ne C'est la segregation administrative s'exerce que pour des periodes n'exceet non le "trou" ou dissociation punitive dant pas 30 jours (dans les cas les plus qui a veritablement choque le groupe longs en pratique le rapport Vantour d'etude. Cette forme d'isolement auquel evalue ces periodes a 15 jours tout au peuvent recourir les autorites pour plus), le groupe ne rapporte rien de maintenir le bon ordre general et pour tragique. II recommande cependant des

ameliorations la comme dans le cas de la segregation qu'il condamne carrement.

Enfin le groupe d'etude constate que certains detenus sont places dans les installations de dissociation parce que le personnel de l'institution les considere comme des malades mentaux ou comme souffrant de perturbations emotionnelles. Dans beaucoup de cas, il est difficile de savoir si ce sont vraiment des malades mentaux et de les transf6rer dans des etablissements appropries meme si selon le rapport Chalke (Rapport consultatif des psychiatres consultants) cela s'impose puisque le malade psychiatrique ne peut vraiment pas vivre la vie de la prison.

L'Institut Philippe Pinel Pour les cas psychiatriques, I'Institut Philippe Pinel est en train de devenir le centre de traitement a la fois pour les malades provenant du systeme provincial de detention et du systeme f6deral. En effet, contrairement aux autres regions du SCP, le f6deral est a finaliser une entente de service avec l'Institut et le MAS, entente qui devrait entrer en vigueur en avril prochain, et selon laquelle tous les detenus des penitenciers necessitant des soins psychiatriques recevront ces services du

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personnel rattach. . l'Institut. En pratique, les consequences de 1'entente . .tre ratifi.e, s'appliquent en grande partie d.s maintenant puisqu'apr.s l'emeLlte de septembre 1976 . 1'Institution Laval, . cause du manque d'espace, les d.tenus du Centre psychiatrique regional ont . transf.r.s . Pinel avec leur personnel traitant. Depuis janvier 1977, les psychiatres du SCP ont toutefois d.cid. de leur propre initiative de ne plus suivre leurs patients hospitaIis.s . Pinel et c'est le personnel de l'institution qui prend Ia rel.ve. Le directeur du Centre psychiatrique r& gional, le Dr Pierre D.om, s'abstient pour le moment de faire toute d.cIaration sur 1'6ventuelle prise en charge totale par Pinel des soins psychiatriques dans les institutions du SCP au Quebec. Les responsables de Pinel sont, quant . eux, plus loquaces sur la question. us estiment que ce contrat de service est la meilleure chose qui pouvait se souhaiter pour assurer une bonne qualit. de soins psychiatriques aux d&enus. En effet, si le m6decin qui prodigue des soins physiques aux d.tenus peut demeurer . l'&art de la vie de la prison, c'est beaucoup plus difficile pour tin psychiatre par Ia nature m.me des traitements qu'il fournit. Ainsi que I'exprimait le Dr Lionel B.liveau. directeur g.n&al de 1'Institut: "C'est difficile pour des m.decins . Ia solde d'un syst.me de garder leur objectivit6 en termes de r6habilitation psychiatrique. Ce n'est pas Ia m.me chose que Ia m.decine physique. En psychiatrie, ii peut y avoir des conflits entre J'objectif que l'on propose au malade . savoir &re le plus possible lui-m.me et l'objectif de Ia vie en prison: se conformer. Cela constitue en quelque sorte tine Le Dr B.liveau rappelle aussi qu'aux Etats-Unis, les psychiatres qui exer.aient en milieu carc.ral ont fait 1'objet d'une vive critique parce qu'ils s'associaient trop . l'objectif disciplinaire de Ia prison. M.me au Canada, ii y a eu certaines critiques . I'endroit de psychiatres qui auraient mis en oeuvre des therapies de comportement de type behavioral pour des d6tenus coupables de d.lits sexuels, pas plus tard qu'en 1976. Le Dr B.liveau consid.re que dans nos p.nitenciers qu6b.cois, 1'&iquette de "malade psychiatrique" est souvent accol.e . certains d.tenus par les gardes: souvent il s'agit de d.tenus qui d.rangent. Ainsi, des 60 d.tenus qui sont arriv6s . Pinel du Centre regional de psychiatrie f&I.ral, 20 n'6taient pas de v&itables cas psychiatriques. II s'agissait, selon Iui, de cas de protection ou de cas disciplinaires. Visiblement, on se servait du centre psychiatrique comme d'un d.versoir aux ind.sirables. Des 40 qui restent, 20 sont maintenant

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pr.ts . retourner au p.nitencier, leur stat ne n.cessite plus de soins en milieu hospitalier. "Les gens de l'administration des p& nitenciers protestent souvent quand nous leur retournons un patient que nous disons r.tab1i, et soutiennent qu'ils ne l'est pas. Cela refl.te bien l'incomprehension qui existe encore entre nos services et les 6tablissements. Ii faudra travailler . mieux nous comprendre et le contrat de travail qui va nous her sera si.rement de nature . .claircir Ia situation. Nous, si nous retournons un patient, c'est que nous estimons qu'il n'a plus besoin d'.tre en milieu hospitalier. Le patient est souvent . l'.tape post-cure et cette convalescence s'accompagne parfois de certaines m.dications. Le malentendu actuel va si loin que certains p.nitenciers f6d6raux ont d.j. refuse des d&enus . leur retour de Pinel parce qu'ils devaient encore prendre certaines m6dications. Cela devient ridicule quand on sait . quel rythme Ia population libre consomme certains calmants au Canada de faire valoir de tels arguments." La seule partie du contrat qui n'est pas encore entree en vigueur, c'est ha prise en charge par les psychiatres de Pinel des d.tenus qui ont besoin de consultation psychiatrique . l'int.rieur des institutions f.d&aIes m.mes. Quand ce sera fait, il y aura alors une continuit. de soins qui facilitera he traitement sur place, he transfert des cas qui en ont besoin . Pinel et Ia post-cure ou r.insertion dans le milieu. "S'il y a des conflits administratifs, ils se r.gleront entre deux administra-

tions, comme ii se doit," concluait le Dr B.liveau. Les d&enus qui sont transf.r.s .t Pinel ne sont trait6s qu'avec leur consentement. II y a aussi des cas d'internement comme dans la population ordinaire quand l'6tat du patient Ic demande. On applique . Pinel la pharmacoth&apie, la psychoth6rapie individuelle et de groupe, la th.rapie de milieu c'est-.-dire la vie en situation oii les contraintes d'un milieu ordinaire sont reproduites telles l'obligation de supporter l'autorit., les relations de competition. II y a aussi un programme de r.insertion sociale qui consiste . aider le patient . chercher du travail lorsqu'il approche de Ia fin de sa sentence. En accord avec la r.glementation du SCP, ii y a alors des absences temporaires d'accord.es pour faire passer au d.tenu le "test" de la r.alit.. L'Institut Philippe Pinel est l'un des rares h6pitaux psychiatriques canadiens . s&urit. maximale pour les malades dangereux et violents. II re.oit le gros de sa clientele des prisons. En 1975, 300 cas &aient r.f.r.s pour expertise par les prisons provinciales et 96 cas pour traitement. II y a aussi eu 77 cas d'expertise des p.nitenciers f.d.raux et 30 cas pour traitement. Seulement 2 cas d'expertise et 35 de traitement lui ont . r.f6r6s par un autre h6pital psychiatrique. L'Institut qui recevait en 1975 le renouvellement pour 3 ans de son agr.ment du CCHA et devenait aussi h6pital universitaire, a eu, cette ann.e-l., un taux d'occupation de 86%. Avec le contrat de service de SCP, le taux d'occupation sera encore sup&ieur

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PRESCRIBING INFORMATION DESCRIPTION: Each ivory tablet contains Oxtriphylline (Choline Theophyllinate) .200 mg. Each pink tablet contains Oxtriphylline (Choline Theophyllinate) 100 mg. Each 5 ml of chocolate flavoured syrup contains 50 mg Oxtriphylline (Choline Theophyllinate). ACTION: Choledyl (Oxtriphylline) is a theophylline bronchodilator. This choline salt of theophylline is the most soluble of the group and when compared to animophylline, is less irritating to the gastric mucosa, more readily absorbed from the gastrointestinal tract, more stable and more soluble. Choledyl (Oxtriphylline) is useful for long term therapy in Chronic Obstructive Pulmonary Disease. INDICATIONS: Choledyl (Oxtriphylline) is indicated for the relief of bronchospasm in obstructive pulmonary disease. This includes chronic bronchitis, chronic asthma and pulmonary emphysema. PRECAUTIONS: Concomitant use of other theophylline containing preparations may lead to adverse reactions, particularly C.N.S. stimulation in children. ADVERSE REACTIONS: Gastric distress and occasionally, palpitations and C.N S. stimulation have been reported. DOSAGE: Adults - 1 or 2-200 mg tablets (200-400 mg oxtriphylline) 3-4 times daily. 2 tablets 3-4 times daily is the optimal starting dose. Dosage can be adjusted later according to patient response. Children from 10-14 years- 100 mg every 4 hours up to four times daily. From 5-9 years-SO mg (one teaspoonful) every 6 hours up to fourtimesdaily. Under 5 years - 25 mg (one-half teaspoonful) of syrup per 7kg body weight, every eight hours (tablets not recommended). SUPPLIED: 200 mg tablets in bottles of 100 and 500. 100 mg tablets in bottles of 100. Choledyl syrup available in bottles of 454 ml (16 fI oz) and 2272 ml (80 fI oz).

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PRESCRIBING INFORMATION DESCRIPTION: Each salmon pink tablet contains 200 mg Oxtriphylline and 100 mg Guaifenesin. Each 5 ml of cherry flavoured, hydro-alcoholic liquid (200/a alcohol) contains 100 mg of Oxtriphylline and 50 mg of Guaifenesin. ACTION: Choledyl Expectorant contains the bronchodilator Oxtriphylline together with the expectorant Guaifenesin. This combination helps relieve the symptoms of bronchospasm as well as obstruction caused by a mucus in the bronchioles. INDICATIONS: Choledyl Expectorant is an* adjunct in the management of bronchospastic conditions. It is indicated when both relax- ation of bronchospasm and expectorant actions are required. PRECAUTIONS: The concomitant use of other theophylline containing preparations may lead to adverse reactions, particularly C.N.S. stimulation in children. ADVERSE REACTIONS: Gastric distress and occasionally palpitations and C.N.S. stimulation have been reported. DOSAGE: Cheledyl Expecterant Tablets. Over 14 years of age -one tablet four times a day. Tablets are not recommended under 14 years of age. Cheledyl Expecterant ElIxIr. Over 14 years - two teaspoonsful four times a day. From 10-14 - 1 teaspoonful every 4 hours up to four timesdaily. From 5-9 yearshalf a teaspoonful every 6 hours up to four times daily. Under 5 years - one quarter of a teaspoonful per 7kg body weight every eight hours. SUPPLIED: Choledyl Expectorant tablets in bottles of 100. Choledyl Expectorant Elixir 227 ml (8 fI oz).

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et le Dr B.1iveau entreprend d.s maintenant de d.charger les listes d'attente du plus de cas possibles. Ainsi quand les cas le permettent, les evaluations seront faites Ic plus possible dans les institutions m.mes. Un psychiatre les fait d.s . present . Parthenais au lieu de faire transf&er ces pr.venus . Pinel. A Pinel aussi, on utilise l'isolement comme mesure disciplinaire quand un d.tenu frappe un membre du personnel ou un autre patient. Une p6riode d'isolement de 24 heures est alors prescrite par le m.decin traitant et doit &re renouvel.e au besoin . toutes les 24 heures. "Il arrive que nous traversions des moments ot.i nous utilisons plus l'isolement. Nous t&chons alors d'analyser ce qui se passe et de trouver d'autres solutions. Chez nous comme dans les prisons, l'isolement ne peut &re apparent. aux exp&iences de totale privation sensorielle qui peuvent rendre une personne psychotique en 24 heures. Ces exp6riences impliquent l'absence cornplate de tout contact avec la r.alit.. L'individu est mime souvent plong. dans un liquide. Dans le va-et-vient de l'h6pital ou de la prison, l'isolement est donc tr.s loin de ces experiences. Quand des groupes ou des d6tenus s' 6I.vent contre l'isolement ils parlent & mon avis d'isolement social et bien des 6tudes restent & faire de ce c6t6-l&." J'ai demand6 en terminant au Dr B6liveau si & la suite de l'exp6rience de prise d'otage que lui et les siens ont v6cue en 1975 avec Ia famille d'un autre psychiatre de l'Institut, ii craignait pour sa s6curit6 & Pinel et s'il 6tait vrai que son personnel aurait aussi des craintes & ce sujet. II m'a alors d6clar6 que s'il y avait tine chose

dont son personnel Ct lui-m.me ne souffraient pas assez . son gofit, c'.tait justement de Ia crainte des patients. "Mime avec tout 1'appareil s.curitaire, on n'est pas assez m6fiants, on en vient . oublier qu'il y a du danger, que les gens impr.visibies et potentiellement dangereux, nous travaillons avec ... Quand ii y a un incident comme avant Noel oi.i un employs s'est fait assommer par un patient, ii y a un courant de panique, de subite prise de conscience... puis .a se tasse et on oublie. C'est la m.me chose pour la prise d'otage: cela aurait Pu se produire dans n'importe quel h6pital psychiatrique." L'image de l'Institut Le Dr Pierre Laberge, 1'autre psychiatre impliqu. dans cette histoire avec les siens a une reaction sur cet incident que d'aucuns qualifieraient de psychiatrique. II consid.re que cette action r.sultait d'une manipulation de son entourage d.linquant par un malade psychiatrique qui avait canalis. beaucoup d'agressivit. envers le personnel traitant comme cela arrive dans d'autres h6pitaux psychiatriques. Or l'ex-patient a . tu. par son complice Iui-m.me. C'est 1. un sursaut de r.alisme d.linquant qui a pouss. l'autre . faire ce geste. S'il est r.aliste dans le scheme de valeurs d.1inquant de cambrioler une banque, ii ne I'6tait certes pas de tenir deux families de m.decins en otages. Le Dr Laberge s'est dit tr.s heureux de voir les soins psychiatriques des .tablissements frd.raux transf6r6s . Pinel. Il quittait d'ailleurs 1ui-m.me le SCP apr.s un an de service en 1973,

en clamant bien haut Ia faillite des soins psychiatriques qu'on tentait alors d'organiser . l'int.rieur de l'institution p.nale. Quant . l'image de l'Institut, ii consid.re qu'elle est tr.s mauvaise et dans l'opinion de Ia population, et m.me dans celle des psychiatres parce qu'on associe . cet h6pital psychiatrique sp6cialis. l'horreur de crimes crapuleux commis par des maniaques et des criminels dangereux. En devenant h6pital universitaire, le Dr Laberge estime, en tant que coordonnateur de I'enseignement, que la glace va de plus en plus se briser entre Pinel et les autres centres de traitement psychiatrique et .ventuellement avec toute Ia population. Ii existe des patients avec lesquels seuls un personnel tr.s sp.cialis. peut travailler. C'est pour cela que Pinel existe. Le Dr Laberge esp.re qu'on va cesser de faire du cinema. Pour lui, Ia r.alit. suffit. S'il croit . une d.mystification du syst.me, le Dr Laberge se d6fend d'abonder dans le sens des avant-gardistes qui consid.rent tout le syst.me carc&al d.suet et qui pr.conisent Ia fermeture des prisons pour demain matin. S'il est vrai, & son avis, que pour 75% des cas incarc&6s dans les prisons provinciales ii y aurait lieu sans doute de trouver d'autres formules, il reste qu'il y a des probl.mes poses & Ia communaut. par certains de ses membres. Ce n'est pas en supprimant les prisons qu'on supprimera ces rdalit.s et, si on le faisait, il faudrait alors am.nager de toute mani.re des solutions qui ressembleraient beaucoup aux prisons et & des h.pitaux psychiatriques comme Pinel.E

Un philosophe dit a I'Etat: Ia peur n'est pas le debut de Ia sagesse CLAIRE LALONDE

Ou le ministre de la Sante, M. Marc Lalonde trouve-t-il son inspiration? Au nombre de ses sources les plus importantes se trouvent scirement les &udes qu'il demande . ses hauts fonctionnaires ou encore . des chercheurs ind.pendants. Nous avons rencontr. l'auteur de l'une des etudes les plus r6centes faites pour le minist.re, M. Rodrigue Johnson, sociologue et philosophe. enseignant . la facult. de m.decine de l'universit. de Sherbrooke. Ii signait l'an dernier pour le minist.re un essai sur "Les aspects .thiques de l'interven-

tion de 1'Etat dans la conduite dite priv.e". Lors de cet entretien, M. Johnson nous a fait part de sa d.si1Iusion quant aux applications possibles de sa recherche dans les politiques du minist.re, mime si les positions qu'iI y exprimait ont . . plusieurs reprises endoss.es officiellement par le ministre et quelques-uns de ses proches collaborateurs. Ainsi Ic ministre Lalonde, s'adressant aux congressistes de WONCA sur la m.decine de famille en octobre 1976, affirmait, en accord avec le document

Johnson, son intention d'.viter toutes mesures extr.mistes: "Tout en mettant au point des programmes visant . transformer 1'attitude et le comportement de nos concitoyens, nous devons faire confiance aux gens et croire en leur capacitd de faire des choix rationnels et .clair.s en rapport avec leur vie: ii s'impose que nous fondions nos efforts sur cette foi dans l'homme." Ii donnait alors comme exemple de I'autoritarisme . .viter Ia prohibition pure et simple de I'usage de l'alcool et du tabac; ii condamnait tout aussi

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[Health care in prison. Part 2: the treatment of psychiatric cases].

(amoxicillin) The new generation broad-spectrum penicillin INDICATIONS AND DOSAGE Infections of the ear, nose and throat due to streptococci, pneumoc...
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