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L’opinion des étudiants en médecine de Québec sur les punitions corporelles Jean Labbé MD FRCPC1, Nathalie Laflamme Ph. D.2,3, Sun Makosso-Kallyth Ph. D.3 J Labbé, N Laflamme, S Makosso-Kallyth. L’opinion des étudiants en médecine de Québec sur les punitions corporelles. Paediatr Child Health 2012;17(9):490-494. OBJECTIF : L’objectif de la présente étude est de décrire l’opinion des
étudiants en médecine de l’Université Laval sur le sujet controversé des punitions corporelles envers les enfants. MÉTHODOLOGIE : Un sondage a été réalisé auprès des étudiants en quatrième année de médecine de l’Université Laval pendant cinq années consécutives, soit de l’année scolaire 2006-2007 jusqu’à celle de 2010-2011 inclusivement, à l’occasion d’un séminaire portant sur la maltraitance envers les enfants. RÉSULTATS : Sur les 712 étudiants interrogés, 74 % étaient de sexe féminin et 91 % étaient âgés de moins de 30 ans. Concernant les punitions corporelles envers les enfants, 22 % des répondants s’y sont déclarés favorables. Plus de garçons que de filles se sont prononcés en faveur de cette pratique disciplinaire, soit 31 % des garçons par rapport à 18 % des filles respectivement (RC rajusté = 2,2, IC 95 % :1,4 à 3,4; p=0,0003). Près de 36 % des étudiants ayant eu des punitions corporelles y étaient favorables, comparativement à seulement 4 % de ceux qui n’avaient pas connu cette forme de discipline (RC rajusté = 16,5, IC 95 % :8,6 à 31,4; p
L’opinion des étudiants en médecine de Québec sur les punitions corporelles Jean Labbé MD FRCPC1, Nathalie Laflamme Ph. D.2,3, Sun Makosso-Kallyth Ph. D.3 J Labbé, N Laflamme, S Makosso-Kallyth. L’opinion des étudiants en médecine de Québec sur les punitions corporelles. Paediatr Child Health 2012;17(9):490-494. OBJECTIF : L’objectif de la présente étude est de décrire l’opinion des
étudiants en médecine de l’Université Laval sur le sujet controversé des punitions corporelles envers les enfants. MÉTHODOLOGIE : Un sondage a été réalisé auprès des étudiants en quatrième année de médecine de l’Université Laval pendant cinq années consécutives, soit de l’année scolaire 2006-2007 jusqu’à celle de 2010-2011 inclusivement, à l’occasion d’un séminaire portant sur la maltraitance envers les enfants. RÉSULTATS : Sur les 712 étudiants interrogés, 74 % étaient de sexe féminin et 91 % étaient âgés de moins de 30 ans. Concernant les punitions corporelles envers les enfants, 22 % des répondants s’y sont déclarés favorables. Plus de garçons que de filles se sont prononcés en faveur de cette pratique disciplinaire, soit 31 % des garçons par rapport à 18 % des filles respectivement (RC rajusté = 2,2, IC 95 % :1,4 à 3,4; p=0,0003). Près de 36 % des étudiants ayant eu des punitions corporelles y étaient favorables, comparativement à seulement 4 % de ceux qui n’avaient pas connu cette forme de discipline (RC rajusté = 16,5, IC 95 % :8,6 à 31,4; p
