298
SOCII~Tt~ D'E.E.G. ET DE NEUROPHYSIOLOGIE CLINIQUE DE LANGUE FRAN(~AISE
La classification E.E.G. dMtats de vei|le. Bernard LEVRAT.. Bernard RENAULT et Francois FINDJI. Laboratoire d' Electroencdphalographie et de Neurophysiologie appliqude ( D ~ A . REMOND), Laboratoire Lena, H6pital de la Salp~tri~re, 47, boulevard de l'H@ital, F 75634 Paris Cedex 13.
I. ~
INTRODUCTION.
Si l'6iectroenc6phalogramme a donn6 corps au concept d'6chelle de vigilance, il reste n6anmoins que les caract&istiques de I'E.E.G. raises en relation avec diff6rents niveaux de veille restent tr6s grossi~res e t s e r6duisent pratiquement h la pr6sence d'alpha dans les cas de veille diffuse et ~t sa disparition lors de la veille attentive ou active. En fait la tr6s grande quantit6 d'information contenue dans un E.E.G. ne peut ~tre que difficilement analys6e par l'0eil et le cerveau humain, et ce n'est que depuis l'av6nement des m6thodes de traitement automatique de I'E.E.G. que divers niveaux de veille pourraient, h terme, 6tre rnieux qualifi6s et quantifi6s comme cela a 6t6 fait pour les stades de sommeil. Le choix de descripteurs ad6quats de l'61ectroenc6phalogramme est un premier pas darts cette direction, il conditionne pour une gtande part les possibilit6s de r6ussite d'une telle d6marche ; en effet, darts la mesure o~ de nouvelles r6gles de classification de 1 E.E.G. de veille sont t~6s utiles aux chercheurs et aux cliniciens, il est alors logique de d6crire l'6Iectroenc6phalogramme par des quantifications aussi proches que possible de celles qu'ils ufihsent habituellement (REMOND et RENAULT, 1972). Une telle m6thodologie d'analyse de I'E.E.G. a r6cemment 6t6 6tudi6e par FINDJ! et al. (1974) et par BAmLON et al. (1975). Le •grand nombre de quantifications statistiques propos6es par ces auteurs n6cessite b i e n sur l'utilisation de m6thodes de classification afin de discnmmer los param~tres qui peuvent permettre de diffdrencier plusieurs 6tats .qu'ils soient psychologiques, physiologiques o u pathologiques. L e b u t de la :pr~sente recherche btmt done de d6finir des descripteurs de I'E.E.G. pouvant 6tre corr616S avec a u m o i n s trois 6tats diff&ents de fonctionnement c6r6bral : deux 6tats passifs de repos los yeux ferm6s, deux 6tats actifs los yeux ferm6s (une hyperpn6e et une stimulation lumineuse intermittente) et enfin un 6tat actif les yeux ouverts (une thche oculomotrice). II.
~
METHODOLOGIE.
L'E.E;G. de treize sujets
SOCII~Tt~ D'E.E.G. ET DE NEUROPHYSIOLOGIE CLINIQUE DE LANGUE FRAN(~AISE
La classification E.E.G. dMtats de vei|le. Bernard LEVRAT.. Bernard RENAULT et Francois FINDJI. Laboratoire d' Electroencdphalographie et de Neurophysiologie appliqude ( D ~ A . REMOND), Laboratoire Lena, H6pital de la Salp~tri~re, 47, boulevard de l'H@ital, F 75634 Paris Cedex 13.
I. ~
INTRODUCTION.
Si l'6iectroenc6phalogramme a donn6 corps au concept d'6chelle de vigilance, il reste n6anmoins que les caract&istiques de I'E.E.G. raises en relation avec diff6rents niveaux de veille restent tr6s grossi~res e t s e r6duisent pratiquement h la pr6sence d'alpha dans les cas de veille diffuse et ~t sa disparition lors de la veille attentive ou active. En fait la tr6s grande quantit6 d'information contenue dans un E.E.G. ne peut ~tre que difficilement analys6e par l'0eil et le cerveau humain, et ce n'est que depuis l'av6nement des m6thodes de traitement automatique de I'E.E.G. que divers niveaux de veille pourraient, h terme, 6tre rnieux qualifi6s et quantifi6s comme cela a 6t6 fait pour les stades de sommeil. Le choix de descripteurs ad6quats de l'61ectroenc6phalogramme est un premier pas darts cette direction, il conditionne pour une gtande part les possibilit6s de r6ussite d'une telle d6marche ; en effet, darts la mesure o~ de nouvelles r6gles de classification de 1 E.E.G. de veille sont t~6s utiles aux chercheurs et aux cliniciens, il est alors logique de d6crire l'6Iectroenc6phalogramme par des quantifications aussi proches que possible de celles qu'ils ufihsent habituellement (REMOND et RENAULT, 1972). Une telle m6thodologie d'analyse de I'E.E.G. a r6cemment 6t6 6tudi6e par FINDJ! et al. (1974) et par BAmLON et al. (1975). Le •grand nombre de quantifications statistiques propos6es par ces auteurs n6cessite b i e n sur l'utilisation de m6thodes de classification afin de discnmmer los param~tres qui peuvent permettre de diffdrencier plusieurs 6tats .qu'ils soient psychologiques, physiologiques o u pathologiques. L e b u t de la :pr~sente recherche btmt done de d6finir des descripteurs de I'E.E.G. pouvant 6tre corr616S avec a u m o i n s trois 6tats diff&ents de fonctionnement c6r6bral : deux 6tats passifs de repos los yeux ferm6s, deux 6tats actifs los yeux ferm6s (une hyperpn6e et une stimulation lumineuse intermittente) et enfin un 6tat actif les yeux ouverts (une thche oculomotrice). II.
~
METHODOLOGIE.
L'E.E;G. de treize sujets
