Au nombre des priorites de Ia CPMQ: los etudes medicales et Ia medecine de I'adolescence DENISE ROBILLARD R66lu au Bureau de la Corporation professionnelle des m6decins du Qu6bec, le Dr Augustin Roy s'est vu confier la pr6sidence pour un deuxi&me mandat de 4 ans. Ii est aussi membre, depuis 1978, du Conseil de l'Universit6 de Montr6al et du nouveau Conseil de la R6gie de l'assurance automobile. Ii ne cache pas sa satisfaction d'avoir & travailler avec une 6quipe rajeunie et dynamique et s'est 6tabli un programme de priorit6s au nombre desquelles figure la m6decine de l'adolescence. Ses projets? D'abord, intensifier l'inspection professionnelle syst6matique des centres hospitaliers et des cabinets de consultation. Ii s'agit l&, souligne-t-il, d'une mesure pr6ventive fort efficace qui n'a pas son 6quivalent dans les autres provinces et qui s'av.re "notre meilleur instrument de promotion d'une m6decine de qualit6 misant surtout sur l'autodiscipline." (Voir JAMC 119: 283, 1978 Quebec professional inspection service assess quality of care in 275 private practices.) Les 6tudes m6dicales recevront une attention particuli.re. D'abord la Corporation entend communiquer plus souvent avec les 6tudiants, les internes, les r6sidents et les professeurs des quatre Facult6s de m6decine. On proc6dera ensuite & la r6vision des proc6dures d'6valuation des connaissances et des attitudes des candidats. Un projet est d6j& en voie de pr6paration et un dossier compar6 des programmes des Facult6s sera

m6decine se penchent actuellement sur la question et devraient mettre au point une formule susceptible d'6valuer 6galement les motivations, les aptitudes & communiquer, l'habilet6 & utiliser les connaissances acquises et les qualit6s humaines indispensables & l'exercice de la profession m6dicale. Ii s'agit d'une tache ardue, reconnait le Dr Roy, mais qui s'impose. Ii souhaite vivement que le Facteurs troublants minist.re de l'Education s'implique Une analyse s'impose aussi .i la davantage au moment de l'admission lumi.res de facteurs jug6s inqui6tants. en imposant des crit.res d'6valuation Ii est troublant, pr6cise-t-il, de penser plus ad6quats et en y ajoutant l'oblique pr.s de 10% des 6tudiants en gation de pratiquer & l'ext6rieur des m6decinei pr6sentent des probl.mes grands centres pendant un certain 6motifs parfois s6rieux et que plu- nombre d'ann6es. Trop souvent, note sieurs abandonnent leurs 6tudes - le Dr Roy, les 6tudiants en prove25 .i 30 depuis septembre 1978 - nance des centres ruraux ou 6loign6s pour des raisons difficilement com- viennent grossir la population m6dipr6hensibles, tel le renvoi pour in- cale des grandes villes et refusent de capacit6 acad6mique d'6tudiants qui retourner dans leur r6gion. Pour ce qui est du recrutement de avaient obtenu d'excellentes notes au Cegep. Faut-il attribuer ces faits . chercheurs, il est faible; on n'en tient une comp6tition trop grande, au trop pas compte au moment de l'admisjeune age des 6tudiants (on peut ac- sion, mais surtout les activit6s de c6der & l'Universit6 apr.s le Cegep recherche ne jouissent d'aucune pro& 18 ans), & une absence de maturit6, motion et d'aucun attrait: c'est l& & des programmes trop exigeants? La que les revenus sont les plus faibles CPMQ veut faire l'analyse attentive et Pins6curit6 d'emploi la plus grande. de toutes les donn6es entourant l'ad- Le Dr Roy souligne comme un pas mission, le renvoi ou l'abandon et dans la bonne voie la projection du tenter de proposer des correctifs. Les minist.re f6d6ral de la Sant6 et du crit.res actuels fond6s sur le seul Bien-6tre social qui vient de garantir examen des dossiers acad6miques au- pour 5 ans les budgets du Conseil quel on ajoute quelquefois une entre- de recherches m6dicales du Canada. Le Dr Roy souhaite l'allongement vue, apparaissent nettement insuffidu cours de m6decine qui devrait 6tre sants, de d6clarer le Dr Roy. Les responsables des Facult6s de de 6 ans partout. Ii pr6conise ensuite public dans un prochain Bulletin de la Corporation. Depuis les ann.es 60, fait remarquer le Dr Roy, avec l'introduction des "6lectifs" dans les programmes, des modifications et des ameliorations y ont . apport6es p6riodiquement. S'il juge les programmes actuels "excellents", ii les consid.re cependant "trop charg6s".

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deux options: la m6decine familiale qui devrait .tre obligatoirement de 2 ans, pr6voir des stages dans des cliniques et &tre ax.e sur 1'acquisition des comportements, ou une sp.cialit. de 4 ans, avec internat. Medecine de 1'adolescence Certaines questions s'imposent avec plus d'acuit6, selon le Dr Roy: la m.decine d'urgence, la m.decine du travail, la m.decine du sport, la m& decine de l'adolescence, la g6riatrie, Ia sante communautaire, la m.decine de famille et la m.decine de groupe. La m6decine de 1'adolescence, fait remarquer le Dr Roy, est un domaine qui n'a jamais retenu l'attention; face .i l'accroissement des probl.mes de sant6 qui se posent au cours de cette p.riode de la vie, la Corporation a fait appel .i l'expertise de quelques m6decins pour pr6parer un livre blanc sur le sujet. L'objectif vise: sensibiliser aux probl&mes les plus courants, apprendre .i les ddceler, . les diagnostiquer et . les traiter. Le public concern6: les m& deems d'abord, mais aussi les pa-

Dr A. Roy: Dynamisme renouvele

rents, les 6ducateurs, le personnel des cliniques ou des Centres locaux de services communautaires (CLSC). Le Dr Roy souhaite que la l.gislation attendue sur la sante au travail comporte un chapitre sur les services de sante au travail qui garantisse

l'autonomie et l'ind6pendance des m.decins et des autres travailleurs de la sant6. S'assurer de la competence et de l'objectivit. du m.decin parait au Dr Roy beaucoup plus important que de determiner son mode de nomination. La CPMQ favorise l'int6gration du m.decin du travail au r& seau de sant6 publique, mais juge insuffisant leur rattachement au seul D6partement de sante communautaire (DSC). On souhaite la cr6ation dans chaque h6pital d'un d.partement clinique de sant6 au travail, auquel seraient affili.s les m6decins du travail du secteur, ce qui leur permettrait l'acc.s aux services sp&ialis.s et les garderait en relation avec le corps medical de l'6tablissement. Ii ne faudrait pas que les m.decins de sante au travail deviennent des professionnels de seconde zone. Dc l'avis du Dr Roy, chaque industrie. quelle que soit sa taille, devrait avoir un bureau de sante responsable de la mise en application d'un prograirme con.u en fonction des besoins et des conditions particuli.res de l'entreprise.E

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1980 OSLER SCHOLARSHIP The Osler Scholarship Selection Committee offers an annual scholarship for pursuit of studies to improve the teaching of clinical medicine. Application deadline: October 31,1979. The Award A capital sum is held in trust by the Canadian Medical Association and $2000 interest revenue is used to provide one scholarship every year. The Candidate The scholarship is open to all graduates of Canadian faculties of medicine who have received a recent appointment to a Canadian university faculty of medicine and wish to further their studies by a period of self-improvement relative to the teaching of clinical medicine. Further in formation can be obtained from: The Coordinator Council on Medical Education THE CANADIAN MEDICAL ASSOCIATION P.O. Box 8650 Ottawa, Ontario, Canada KIG 0G8 CMA JOURNAL/APRIL 7, 1979/VOL. 120 885

[Among a number of priorities in the CPMQ: medical studies and adolescent medicine].

Au nombre des priorites de Ia CPMQ: los etudes medicales et Ia medecine de I'adolescence DENISE ROBILLARD R66lu au Bureau de la Corporation profession...
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