Editorial  Éditorial Advances in veterinary practice Progrès en médecine vétérinaire

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he more we are able to peer into the future, the better equipped we will be to prepare ourselves to do well in the environment ahead. It may therefore be interesting to look at trends we can expect in veterinary medicine in the upcoming years. The dominant theme seems to be that opportunities for veterinarians to do more for the health of pets will increase but the new procedures will often cost more (1,2). Advances that have been suggested include wide availability of minimally invasive treatments; improved cancer treatments such as immunotherapy; more effective diagnostic tools; increasing acceptance of alternative therapies; greater emphasis on preventive programs including genetic testing and screening; remote sensing to monitor animals; more application of stem cells in regenerative medicine; and more behavioral wellness techniques for pets. Veterinarians will manage animal health with more selective use of antimicrobials. These predictions are likely to come about as several are already being offered as a part of progressive practices. Furthermore, as knowledge increases and a wider range of techniques and approaches become available, the standard of care will continue its upward trend, with increasing costs. There is already a lively debate about adjusting care to client’s financial means and concomitant concern about risking one’s license for not providing the “gold standard.” What about large animal practice? Changes in food animal operations are likely to require changes in the way veterinary services are delivered. In the United States, the Department of Agriculture Veterinary Services Grant Program is operating to address this issue for rural veterinary practice. In Canada, a trend towards fewer but larger farms has been identified in both dairy (3) and cow-calf (4) operations. Veterinarians are likely to be less involved in the delivery of technical services and more involved in the supervision of animal health at the herd level for beef cattle (5). Individual animal medicine and surgery skills will continue to be important for dairy practitioners (6). In equine

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lus nous serons capables d’envisager l’avenir, mieux nous serons équipés en vue d’assurer notre prospérité dans l’environnement de demain. Par conséquent, il peut être intéressant d’examiner les tendances que nous prévoyons en médecine vétérinaire au cours des années à venir. On croit généralement que les vétérinaires auront accès à de nouvelles techniques qui leur permettront d’améliorer la santé des animaux, mais que ces nouvelles interventions coûteront souvent plus (1,2). Les progrès qui ont été suggérés incluent la vaste disponibilité de traitements minimalement invasifs; des traitements améliorés contre le cancer, dont l’immunothérapie; des outils diagnostiques plus efficaces; une acceptation grandissante des thérapies parallèles; une plus grande insistance sur les programmes préventifs, y compris les tests génétiques et le dépistage; la télédétection pour surveiller les animaux; une hausse des applications des cellules souches en médecine régénérative; et un accroissement des techniques de bien-être comportemental pour les animaux de compagnie. De plus, les vétérinaires géreront la santé animale en s’appuyant sur une utilisation plus sélective des antimicrobiens. Ces prédictions se concrétiseront probablement, car plusieurs de ces services sont déjà offerts dans des pratiques progressives. En outre, au fur et à mesure que les connaissances progresseront et qu’un éventail élargi de techniques et d’approches sera disponible, la norme de soins continuera de s’améliorer et les coûts seront à la hausse. Un débat animé se tient déjà à propos de l’ajustement des soins en fonction des moyens financiers du client ainsi que des préoccupations concomitantes à propos de la mise en péril du permis d’un praticien qui ne fournit pas la «norme d’excellence optimale». Et qu’en est-il de la pratique pour grands animaux? Des changements s’imposeront probablement relativement à la prestation de services vétérinaires dans les exploitations d’élevage des animaux. Aux États-Unis, le Programme de subvention des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture travaille afin

Use of this article is limited to a single copy for personal study. Anyone interested in obtaining reprints should contact the CVMA office ([email protected]) for additional copies or permission to use this material elsewhere. L’usage du présent article se limite à un seul exemplaire pour étude personnelle. Les personnes intéressées à se procurer des ­réimpressions devraient communiquer avec le bureau de l’ACMV ([email protected]) pour obtenir des exemplaires additionnels ou la permission d’utiliser cet article ailleurs. CVJ / VOL 57 / AUGUST 2016

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É D I TO R I A L

practice a trend towards delivering services at the track rather than at a distant hospital will likely accelerate. For small animals, pet insurance is proposed as a mechanism to help pet owners meet the increasing costs of the advanced care that will be available for their pets. Traditional pet insurance is certainly one mechanism to spread the risk and thereby reduce the costs for individuals and should continue to be encouraged by both the veterinary profession and the insurance industry. Wellness programs can also be helpful in mitigating costs. Another way in which costs for individuals may be reduced would be alternative ways of delivering veterinary services. Would costs be reduced if we developed central facilities with state-of-the art equipment and diagnostic tests, with this facility providing services for a large number of clinics in a town or city? This type of arrangement is most effective where there is shared ownership of the facility and shared commitment to using the service. For large animals, the needs can probably be met by continuing to track the trends, ensuring there are veterinary technicians trained to play a larger role in assisting veterinarians, and modifying the education of veterinarians to meet changing demands. For us to optimally serve our clients in both companion animal

and large animal practice our professional organizations and veterinary schools need to continue to provide education and leadership with an eye to the future.

de résoudre cet enjeu pour les pratiques vétérinaires rurales. Au Canada, on a identifié une tendance vers un nombre réduit de fermes qui sont de plus grande envergure pour les fermes laitières (3) et les exploitations de naissage (4). Il est probable que les vétérinaires réduiront leur participation à la prestation de services techniques et seront plus présents dans la supervision de la santé animale au niveau du troupeau pour les bovins de boucherie (5). Et, la médecine des animaux individuels et les aptitudes chirurgicales continueront d’être importantes dans les pratiques pour bovins laitiers (6). En pratique équine, il est probable que la tendance vers la prestation de services à l’hippodrome plutôt que dans un hôpital lointain s’accélérera. Quant aux petits animaux, l’assurance maladie pour animaux est proposée comme un mécanisme en vue d’aider les propriétaires à s’adapter aux coûts grandissants des soins avancés qui seront offerts à leurs animaux de compagnie. L’assurance maladie pour animaux traditionnelle représente certainement un mécanisme servant à étaler le risque et à réduire le coût pour les particuliers, et la profession vétérinaire et l’industrie de l’assurance devraient continuer à encourager cette protection. Les programmes de bien-être peuvent aussi être utiles afin d’atténuer les coûts. Une autre façon de réduire les coûts pour les particuliers pourrait être la mise en place de méthodes de remplacement pour la prestation des services vétérinaires. Les coûts seraient-ils réduits si nous aménagions une installation centrale dotée d’équipement et de tests diagnostiques à la fine pointe technologique qui offrirait des services à un grand nombre de cliniques dans une localité ou une ville? Signalons que ce type de service est le plus efficace lorsque la propriété et l’engagement d’utilisation du service sont partagés.

Pour les grands animaux, on peut probablement satisfaire aux besoins en continuant de surveiller les tendances tout en veillant à ce que les techniciens vétérinaires soient formés pour jouer un plus grand rôle afin d’assister les vétérinaires et en modifiant la formation des vétérinaires en fonction de l’évolution de la demande. Par ailleurs, pour que nous puissions servir de façon optimale nos clients dans les pratiques pour animaux de compagnie et grands animaux, nos organisations professionnelles et les écoles de médecine vétérinaire doivent continuer de fournir une formation et un leadership tournés vers l’avenir.

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References 1. Veterinary thought leaders forecast profession’s future. dvm360.com staff, March 15, 2015. Available from: http://veterinarymedicine.dvm360.com/ veterinary-thought-leaders-forecast-profession-s-future Last accessed June 4, 2016. 2. PetPlan’s top veterinary professionals predict industry future. dvm360. com staff, April 22, 2016. Available from: http://veterinarymedicine. dvm360.com/petplan-s-top-veterinary-professionals-predict-industryfuture?pageID=1 Last accessed June 4, 2016. 3. Jelinski MD, LeBlanc S, Kennedy R. Demographics of the Canadian dairy industry from 1991 to 2011. Can Vet J 2015;56:701–708. 4. Jelinski MD, Kennedy R, Campbell JR. Demographics of the Canadian cow-calf industry for the period 1991 to 2011. Can Vet J 2015;56: 163–168. 5. Jelinski M, Campbell J, Hendrick S, Waldner C. Survey of Saskatchewan beef cattle producers regarding management practices and veterinary service usage. Can Vet J 2015;56:66–72. 6. Luby CD, McIntyre K, Jelinski MD. Skills required of dairy veterinarians in western Canada: A survey of practicing veterinarians. Can Vet J 2013;54:267–270. ■

Carlton Gyles

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Carlton Gyles

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